Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a invité les composantes du mouvement  ittihadi et de la gauche en général à organiser des rencontres élargies pour entreprendre une grande réconciliation et partant constituer un front épris de valeurs communes. 
Lors de son passage à l’émission «Décryptage » diffusée sur la radio Chada FM, Driss Lachguar a assuré que le projet de cette grande réconciliation trouve de très bons échos au sein des composantes ittihadies, soulignant que cette année qui coïncide avec le 60ème anniversaire de la création du parti sera couronnée par de grands meetings au niveau national et provincial. 
Dans la même optique, le Premier secrétaire a rappelé que les rencontres partisanes tenues récemment dans plusieurs provinces du pays ont été marquées par la présence remarquable des anciens militants ayant quitté à un moment ou à un autre l’USFP, faisant remarquer que le parti, et en dépit de toutes les difficultés et mutations, a pu résister et a préservé sa place sur l’échiquier politique national. 
La vie politique du parti, a-t-il dit, connaît une grande dynamique que traduisent les différentes rencontres dans nombre de provinces, avec pour thèmes la question du Sahara à l’aune de la démission de l’Envoyé spécial de l’ONU Horst Köhler, la protection sociale et la couverture médicale ainsi que les changements politiques, regrettant par la même occasion des manigances visant à banaliser l’action et les efforts déployés par les partis politiques sérieux.   
Le monde vit actuellement au rythme de révisions politiques profondes, et le Maroc ne fait pas exception, a-t-il expliqué, ajoutant qu’il est désormais indispensable d’approfondir la réflexion pour aboutir aux meilleures voies garantissant la stabilité et la sécurité et accompagner l’évolution politique. 
A cet effet, le Premier secrétaire a tenu à préciser qu’il existe des polarisations artificielles et que S.M le Roi Mohammed VI est le seul garant de la pluralité au Maroc, considérant que le boycott des élections pour des raisons fallacieuses ou même réelles, reste une concession du droit à la citoyenneté, dans la mesure où les élections constituent un outil de contrôle des décideurs entre les mains du citoyen. 
Il a également évoqué l’article 47 de la Constitution, soulignant qu’il est temps de le réexaminer pour l’ériger en tremplin à même de répondre aux attentes des citoyens pour une justice sociale, notamment en matière d’éducation, de santé et d’emploi. « Si le Parti de l’Istiqlal avait réussi à faire aboutir sa motion de censure, aurait-on mis en application l’article 47 ou serait-on revenu au premier parti qui aurait fait les frais de la motion de censure? », s’est-il interrogé, avant de souligner qu’il est possible, dans ce sens, de tirer profit de l’expérience espagnole. 
Driss Lachguar a, dans cet ordre d’idées, rappelé les dernières élections espagnoles qui ont consacré le Parti socialiste face au recul des séparatistes catalans et de la droite chauviniste ayant longtemps mené une politique anti-migration, mettant en relief le rôle des Espagnols d’origine étrangère, notamment marocaine. 
Le Premier secrétaire n’a pas omis de passer en revue la situation en Algérie, ou dans d’autres pays ayant connu l’effondrement de l’Etat, tels que la Syrie, l’Irak, la Libye et le Yémen, affirmant que la construction du mur de sécurité dans la zone saharienne constitue un rempart contre le trafic des êtres humains, les mafias d’armes, de drogue et d’immigrés.

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