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Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a effectué une visite de travail à l’Organisation de coopération et de développement économique au cours de laquelle il a été reçu par Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération dans les secteurs de la réforme de l’Administration et de la Fonction publique, de l’administration électronique, du renforcement des principes d’intégrité, de la lutte contre la corruption et de l’amélioration de la qualité du service public.
Le ministre délégué a également rencontré Rolf Alter, directeur de la gouvernance publique et du développement territorial. Ils ont  eu des entretiens au sujet  des projets de coopération dans le domaine de la réforme de l’Administration. Les deux responsables ont signé  une convention  pour le renforcement de la coopération dans le cadre du programme MENA-OCDE.
Cette réunion est également une occasion pour les deux parties de souligner l’impact positif de leur coopération sur les réformes que le Maroc envisage de mettre en œuvre dans le domaine de la réforme de l’Administration et de la Fonction publique et pour le  renforcement des  capacités du ministère dans la mise en œuvre de ce programme.
Il est à noter que la visite de Mohamed Benabdelkader à l’OCDE s’inscrit dans le cadre des rencontres tenues  avec ses homologues au Maroc et à l’étranger,  en vue de renforcer la coopération dans le domaine de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique.
A rappeler également que le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique avait annoncé à l’issue des entretiens qu’il a eus le 27 juin à Paris avec le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, que le Maroc voulait renforcer son statut au sein du comité de la gouvernance publique de l’OCDE.
Le Maroc, à travers le ministère délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, est membre observateur très actif au sein de ce comité et participe régulièrement à ses réunions, avait-il dit en l’occasion, faisant savoir que le Royaume voulait améliorer son statut pour devenir un pays associé au sein dudit comité.
Il avait également affirmé que le secrétaire général de l’OCDE avait demandé à ses collaborateurs d’entamer la procédure pour permettre au Royaume d’avoir le statut de pays associé.
Le ministre s’était, en outre, félicité de la qualité de la coopération diversifiée avec l’OCDE autour des réformes structurelles au Maroc, notant que cette coopération ne cessait de s’élargir et de s’approfondir.
A travers ses différents projets, le Maroc est considéré par l’OCDE comme un pays modèle de la région MENA et en Afrique, avait-il fait valoir, insistant sur la nécessité de concrétiser davantage les nouvelles perspectives de coopération bilatérale qui pourraient donner un nouveau souffle à la réforme de l’administration et de la gouvernance au Maroc.
Il avait, par ailleurs, indiqué qu’Angel Gurria avait exprimé la disposition de l’OCDE à renouveler le programme-pays signé en juin 2015 avec le Maroc pour une période de deux ans en vue de soutenir le plan de réformes dans le Royaume, rappelant le bilan positif de ce programme.
Le ministre avait eu également une rencontre avec le directeur de la gouvernance publique à l’OCDE, Rolf Alter en vue d’échanger autour de la coopération dans le cadre du Programme de gouvernance MENA-OCDE et plus précisément autour des deux projets « Voix citoyenne au Maroc » et « Soutenir le gouvernement ouvert et les réformes anti-corruption pour renforcer la confiance dans l’administration au Maroc ».
Cette collaboration, qui bénéficie des contributions financières du gouvernement de l’Allemagne et du Fonds de transition du partenariat G7 de Deauville, améliorera la capacité du ministère chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique au Maroc à élaborer, mettre en œuvre et communiquer autour des réformes du secteur public centrées sur le citoyen.
A l’issue de cette rencontre, les deux parties avaient signé une déclaration conjointe dans laquelle ils s’engageaient à veiller à ce que ces réformes soient conformes aux principes et aux bonnes pratiques de l’OCDE et qu’elles contribuent à la promotion de la bonne gouvernance et de la croissance inclusive.

BREF HISTORIQUE DE L’ORGANISATION EUROPÉENNE DE COOPÉRATION ÉCONOMIQUE

L’Organisation européenne de coopération économique (OECE) a été instituée en 1948 pour administrer le plan Marshall financé par les Etats-Unis afin de reconstruire un continent dévasté par la guerre. En faisant prendre conscience aux gouvernements européens de l’interdépendance de leurs économies, l’OECE ouvrait la voie à une ère de coopération qui devait changer la face du continent.
Encouragés par le succès de l’OECE et dans la perspective d’étendre ses travaux à l’échelle mondiale, le Canada et les Etats-Unis se sont joints à ses membres en signant la Convention de l’OCDE le 14 décembre 1960. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est ainsi officiellement née le 30 septembre 1961, date d’entrée en vigueur de la Convention.
D’autres pays ont suivi, à commencer par le Japon en 1964. Aujourd’hui, les 35 pays membres que l’OCDE compte à l’échelle de la planète se consultent régulièrement pour identifier les problèmes, en discuter, les analyser, et promouvoir des politiques pour les résoudre. Les résultats obtenus sont impressionnants.
En cinq décennies, la richesse nationale a presque triplé aux Etats-Unis (en termes de produit intérieur brut par habitant). D’autres pays de l’OCDE ont connu des progrès similaires et, dans certains cas, plus spectaculaires encore.
C’est également vrai pour d’autres pays qui, il y a quelques décennies, jouaient encore un rôle mineur sur la scène mondiale.
Le Brésil, l’Inde et la Chine s’affirment comme de nouveaux géants économiques. Ces trois pays, avec l’Afrique du Sud et l’Indonésie, sont des partenaires clés de l’Organisation et contribuent à ses travaux de manière soutenue et globale.
Avec eux, l’OCDE réunit autour d’une même table 39 pays représentant 80 % des échanges et des investissements mondiaux, ce qui lui donne un rôle central pour relever les défis posés à l’économie mondiale.

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