La séance matinale de  la journée d’étude sur le nouveau modèle de développement organisée par l’USFP, a été marquée par des interventions importantes des experts et des cadres du parti qui ont abordé tous les aspects du nouveau modèle de développement

Le ministre ittihadi, Mohamed Benabdelkader, a affirmé que le nouveau modèle de développement n’est pas un programme réformiste ni un plan économique, c’est un cadre référentiel pour orienter les politiques publiques.
Il a mis l’accent sur la limite de ce qu’il a nommé la transférabilité. Pour lui, il est difficile de transférer les modèles des dragons asiatiques (Singapour, Corée du Sud, …). «Ces modèles ont leur propre contexte. C’est pourquoi, il est extrêmement difficile de les transposer».
Pour sa part, Abdelkrim Benatik, membre du Bureau politique et ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, a souligné que les Marocains du monde peuvent apporter leurs contributions au nouveau modèle de développement d’autant plus que 500.000 Marocains occupent des positions importantes dans les sociétés d’accueil et dans des secteurs très importants.
Les Marocains du monde peuvent apporter leurs contributions notamment au niveau du transfert de technologie. Ils peuvent également contribuer à l’investissement dans leur pays d’origine. Le ministre ittihadi a ajouté un bémol : «L’investissement ne signifie pas seulement de l’argent. L’important c’est d’avoir un projet et de la volonté ».
Abdelkrim Benatik a mis également l’accent sur la nécessité de faire du lobbying. Car, selon lui, le secteur industriel ne peut émerger sans promotion et sans la conquête des marchés. Dans ce domaine, les Marocains du monde sont d’un grand secours.
Driss Guerraoui, secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a évoqué plusieurs fragilités ou des vulnérabilités  auxquelles fait face le Maroc.
Il s’agit notamment de la défiance due à la dévalorisation de l’action politique et des institutions élues, de la radicalisation religieuse, des menaces régionales réelles, des inégalités sociales, territoriales et entre les genres, du problème de la gouvernance, et, in fine,  de la crise des élites dans tous les secteurs : politique, culturel, etc.
«Que faire ?», s’est interrogé Driss Guerraoui. Et de répondre : «Le Maroc a besoin d’un sursaut national porté par un nouveau contrat. Il a besoin d’un nouveau rêve».
La question de la relation entre la démocratie et le développement a été décortiquée par Benyounes El Marzouki. L’orateur a mis en exergue le fait que la démocratie n’engendre pas le développement, ni celui-ci ne peut créer la démocratie. Selon lui, la fonction du développement est de préserver la démocratie.

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