«Le 1er Mai de cette année est exceptionnel. Ça ne sera pas une journée pour la célébration et pour la fête, mais pour la protestation ». C’est ainsi que le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT) Abdelhamid Fatihi a exprimé son ras-le-bol dans une déclaration à Libé.
Pour ce syndicaliste, la célébration du 1er Mai cette année intervient dans un contexte exceptionnel à tous les niveaux: politique, économique et social.
«La situation politique au Maroc aujourd’hui ne diffère en rien de celle qui prévalait sous le gouvernement Benkirane. La crise de confiance envers les institutions continue », a-t-il martelé.
La situation économique est loin d’être rose. Selon Abdelhamid Fatihi, le fait que S.M le Roi Mohammed VI ait dans un récent discours appelé devant les parlementaires à la révision du modèle de développement en est une preuve.
Sur le plan social, le secrétaire général de la FDT a estimé que la tension sociale augmente de plus en plus au Maroc sans que le gouvernement n’intervienne pour l’atténuer.
«Depuis 7 années consécutives, aucune augmentation des salaires n’a été accordée, et aucune mesure en faveur des salariés et des fonctionnaires n’est venue renforcer le pouvoir d’achat de ces derniers», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «La situation sociale est préoccupante. Pour preuve, les manifestations, les grèves et les mouvements sociaux se multiplient dans plusieurs villes du Royaume, ce qui atteste que des villes entières vivent dans la précarité ».
«Le gouvernement n’a pas trouvé jusqu’à présent de vraies alternatives pour faire face à cette situation explosive. L’Exécutif et le patronat continuent de faire fi de cette situation, car le dialogue social constitue un cadre où l’on prend des mesures pour apaiser la tension sociale, n’a rien apporté de concret », a-t-il regretté. En outre, les propositions annoncées par le gouvernement ne sont que des miroirs aux alouettes, selon Abdelhamid Fatihi qui a fait ainsi allusion aux propositions présentées par l’Exécutif lors des négociations avec les centrales syndicales. « Le gouvernement se moque de la classe ouvrière et des centrales syndicales. Une augmentation de 8 DH par an est vraiment dérisoire. Le patronat, quant à lui, a refusé catégoriquement toute augmentation du SMIG, mais il insiste seulement sur l’adoption de la loi organique relative au droit de grève et à l’amendement du Code du travail», a martelé Abdelhamid Fatihi.
Il convient de rappeler que la FDT avait rendu public un appel dans lequel elle exprime son rejet de la politique du gouvernement qui porte atteinte aux acquis de la classe ouvrière et aux libertés syndicales.
Cette centrale syndicale revendique notamment l’amélioration des traitements, salaires et SMIG; l’augmentation des allocations familiales; la protection des libertés syndicales; l’institutionnalisation des négociations collectives; la généralisation de la couverture médicale; la réforme du régime des caisses de retraite et la baisse de l’impôt sur le revenu. Elle demande également la satisfaction immédiate des revendications légitimes de l’ensemble des salariés du secteur privé et des fonctionnaires du secteur public et des collectivités territoriales.
Entre autres revendications de la FDT figurent aussi la promulgation de la loi régissant les syndicats, le refus de porter atteinte à la gratuité de l’enseignement public, le recours à la contractualisation et la révision du projet de la loi organique sur le droit de grève et la mise en œuvre du reliquat des dispositions de l’Accord du 26 avril 2011.
Déterminée à faire de cette journée une autre étape importante dans sa lutte contre la politique de la sourde oreille de l’Exécutif quant à son cahier revendicatif, la FDT appelle l’ensemble de ses militants à adhérer massivement à toutes les marches qu’elle compte organiser dans les différentes villes.
Pour ce syndicaliste, la célébration du 1er Mai cette année intervient dans un contexte exceptionnel à tous les niveaux: politique, économique et social.
«La situation politique au Maroc aujourd’hui ne diffère en rien de celle qui prévalait sous le gouvernement Benkirane. La crise de confiance envers les institutions continue », a-t-il martelé.
La situation économique est loin d’être rose. Selon Abdelhamid Fatihi, le fait que S.M le Roi Mohammed VI ait dans un récent discours appelé devant les parlementaires à la révision du modèle de développement en est une preuve.
Sur le plan social, le secrétaire général de la FDT a estimé que la tension sociale augmente de plus en plus au Maroc sans que le gouvernement n’intervienne pour l’atténuer.
«Depuis 7 années consécutives, aucune augmentation des salaires n’a été accordée, et aucune mesure en faveur des salariés et des fonctionnaires n’est venue renforcer le pouvoir d’achat de ces derniers», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «La situation sociale est préoccupante. Pour preuve, les manifestations, les grèves et les mouvements sociaux se multiplient dans plusieurs villes du Royaume, ce qui atteste que des villes entières vivent dans la précarité ».
«Le gouvernement n’a pas trouvé jusqu’à présent de vraies alternatives pour faire face à cette situation explosive. L’Exécutif et le patronat continuent de faire fi de cette situation, car le dialogue social constitue un cadre où l’on prend des mesures pour apaiser la tension sociale, n’a rien apporté de concret », a-t-il regretté. En outre, les propositions annoncées par le gouvernement ne sont que des miroirs aux alouettes, selon Abdelhamid Fatihi qui a fait ainsi allusion aux propositions présentées par l’Exécutif lors des négociations avec les centrales syndicales. « Le gouvernement se moque de la classe ouvrière et des centrales syndicales. Une augmentation de 8 DH par an est vraiment dérisoire. Le patronat, quant à lui, a refusé catégoriquement toute augmentation du SMIG, mais il insiste seulement sur l’adoption de la loi organique relative au droit de grève et à l’amendement du Code du travail», a martelé Abdelhamid Fatihi.
Il convient de rappeler que la FDT avait rendu public un appel dans lequel elle exprime son rejet de la politique du gouvernement qui porte atteinte aux acquis de la classe ouvrière et aux libertés syndicales.
Cette centrale syndicale revendique notamment l’amélioration des traitements, salaires et SMIG; l’augmentation des allocations familiales; la protection des libertés syndicales; l’institutionnalisation des négociations collectives; la généralisation de la couverture médicale; la réforme du régime des caisses de retraite et la baisse de l’impôt sur le revenu. Elle demande également la satisfaction immédiate des revendications légitimes de l’ensemble des salariés du secteur privé et des fonctionnaires du secteur public et des collectivités territoriales.
Entre autres revendications de la FDT figurent aussi la promulgation de la loi régissant les syndicats, le refus de porter atteinte à la gratuité de l’enseignement public, le recours à la contractualisation et la révision du projet de la loi organique sur le droit de grève et la mise en œuvre du reliquat des dispositions de l’Accord du 26 avril 2011.
Déterminée à faire de cette journée une autre étape importante dans sa lutte contre la politique de la sourde oreille de l’Exécutif quant à son cahier revendicatif, la FDT appelle l’ensemble de ses militants à adhérer massivement à toutes les marches qu’elle compte organiser dans les différentes villes.
Mourad Tabet
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