Depuis quelque temps, dans certains groupes WhatsApp et sur quelques pages Facebook, des membres de l’USFP, relativement très peu nombreux, s’en sont donné à cœur joie pour critiquer leur parti, dénigrer ses dirigeants … Au début, je ne voulais pas y prêter une attention particulière, mais quand ils ont commencé à relayer les articles d’un certain Ariri ou Miftah, ou encore à citer d’autres partis, voire le défunt ancien ministre de l’Intérieur, je me suis trouvé dans l’obligation de participer au débat.
Ainsi, pour ma part, le monde politique est simplement divisé entre gauche et droite.
Mon raisonnement est très simple: j’ai choisi d’être à gauche, par conséquent, mes convictions me poussent à considérer que le dernier militant de gauche a plus raison que le meilleur militant de droite.
Au sein de cette gauche, il y a un parti auquel j’ai adhéré par conviction: l’USFP. Par conséquent, en aucun cas je ne peux soutenir un militant d’un autre parti quel qu’il soit aux dépens d’un militant de l’USFP.
Si je n’arrive pas à préférer un militant de droite à un militant de gauche, je ne peux en aucun cas préférer un pseudo-journaliste à n’importe quel militant surtout de gauche et plus encore à n’importe quel militant de l’USFP !!!
D’abord, j’ai été surpris par la citation de l’article d’un certain « Ariri » paru dans             .
J’ai vérifié dans la revue en question. Dans ce numéro de 36 pages, notre nouveau héros a consacré pas moins de 34 pages à un seul sujet, donc c’est un numéro spécial. Mais il a quand même trouvé la place pour deux pages parlant d’hommes et de femmes « politiques », et bien sûr une page, et pas n’importe laquelle, la deuxième pour insulter l’USFP, son Premier secrétaire et son ministre!!!
Ensuite, voici le tour d’une autre citation, celle de Noureddine Miftah. Nous nous rappelons tous durant le gouvernement d’alternance, comment ce nouveau héros s’était longtemps spécialisé dans la critique d’Abderrahmane El Youssoufi, Premier secrétaire de l’USFP à l’époque. Depuis cette date, il récidive régulièrement, encore et encore à s’acharner contre l’USFP … Je ne veux pas entrer ici dans les détails du financement de ce genre de presse, mais la Toile foisonne de détails croustillants, si bien entendu on se donne la peine de s’y intéresser.
Personnellement, je ne peux pas les citer, car ils nous ont habitués à leur haine viscérale à l’égard de l’USFP, de la gauche et plus généralement des partis démocratiques.
En ce temps de confinement, d’incertitude et de manque de visibilité, toute la planète se consacre au problème numéro 1: la pandémie, ses conséquences sanitaires, économiques et sociales …
Ainsi, nous avons vu les meilleures démocraties décréter le report de leurs échéances électorales  (2ème tour en France) ou réfléchir à leur éventuel report (Etats-Unis). Même chez nous, les partis d’opposition se sont contentés de critiques verbales, sans recourir au dépôt d’une motion de censure.
Tout le monde semble convaincu que l’heure est grave, le moment n’est pas opportun pour s’occuper, ou même pour penser à autre chose.
L’heure, surtout pour des enseignants chercheurs, est de mener une réflexion sérieuse et utile sur cette pandémie, sur ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. De penser et de se préparer à l’après. Dans quel monde nous vivrons demain ? Comment nous allons nous organiser ?
Que chacun de nous, individuellement, mène sa propre réflexion, dans son domaine, afin de pouvoir trouver des réponses. Ceci va nous permettre plus tard, lorsque nous aurons plus de visibilité, plus de données, plus de recul, de mener une réflexion collective, politique et/ou syndicale afin de proposer les solutions adéquates.
Cette crise multiple va probablement changer notre mode de vie, notre façon de travailler, le pays tout entier, l’humanité entière cherchera qui aura des réponses aux questions qui ne manqueront pas d’être posées.
Qui sera le mieux placé pour y répondre ? Les hommes et les femmes qui font de la recherche scientifique et les hommes et les femmes qui font de la politique bien évidemment.

Par Jamal Sebbani
Secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement supérieur
Coordonateur du secteur de  l’enseignement supérieur USFP

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