Le 39ème Congrès des sociaux-démocrates suédois au pouvoir a rejeté dimanche une motion proposée par quelques membres visant à reconnaître la pseudo-RASD. Le Congrès a connu la présence de plus de 30 partis dont l’USFP, représenté par Khaoula Lachguar, ainsi que plusieurs organisations dont la représentation de certaines dépassait les 50 membres.

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Le 39ème Congrès des sociaux-démocrates suédois, au pouvoir à Stockholm depuis les législatives de septembre 2014, a rejeté dimanche à l’unanimité une motion proposée par quelques membres visant à reconnaître la pseudo-RASD. Une décision en phase avec la politique du gouvernement de Stefan Löfven qui avait renoncé, en janvier 2016, à établir des relations diplomatiques avec cette entité fantoche.
Le Congrès du Parti social-démocrate suédois des travailleurs (en suédois Sveriges Socialdemokratiska Arbetareparti ou SAP), communément appelé « Sociaux-démocrates » (Socialdemokraterna)  a connu la présence de  plus de 30 partis dont l’USFP, représenté par Khaoula
Lachguar, ainsi que plusieurs organisations dont la représentation de certaines dépassait les  50  membres. L’ambassadrice de Sa Majesté le Roi en Suède, Amina Bouayach, a également assisté aux travaux de ce congrès, en compagnie d’une conseillère politique de l’ambassade.
Vu l’intérêt  et l’importance de ce congrès dans l’agenda politique suédois, le Polisario y a dépêché une délégation composée de trois membres. Conduite par Mohamed Sidati, soi-disant ministre délégué auprès de l’UE, celle-ci comprenait également Fatima Mehdi, présidente de l’organisation des femmes au sein des camps de Tindouf et le représentant permanent des séparatistes en Suède. Tous ces membres  qui ont, rappelle-t-on, pris l’habitude de participer  à ce genre de manifestations, grâce au financement  de certaines ONG suédoises, se sont efforcés d’exploiter la méconnaissance  par le peuple  suédois de la nature du conflit dans la région  pour tenter de soutirer davantage de soutien financier en leur faveur.  L’ambassadeur de l’Algérie en Suède s’est échiné à vouloir les épauler par sa présence aux ateliers traitant de la politique étrangère de la Suède.
Toutes ces manœuvres n’ont pas entamé la volonté de la représentante du parti de la Rose. Laquelle a tenu à intervenir lors des ateliers consacrés à la parité du genre, à l’emploi des jeunes et aux relations internationales pour donner l’image idoine de l’expérience marocaine,  notamment en matière de lutte contre le terrorisme, d’édification démocratique, de développement durable et de coopération Sud-Sud. Les organisateurs ont été convaincus par la justesse des analyses qui leur ont été ainsi présentées et ont répondu favorablement à plusieurs propositions faites par la représentante de l’USFP. Particulièrement en ce qui concerne le renforcement d’un dialogue Sud-Sud qui ne soit pas forcément calqué sur les expériences qui ont cours dans les pays du Nord. Khaoula Lachguar a également affirmé que le meilleur moyen d’aider les pays africains à conforter la paix et le développement est de les encourager à débattre de leurs propres affaires  sans tutelle, ni censure de la part des pays du Nord.
Ce congrès, précise-t-on, a débouché sur l’adoption de la résolution soutenant le processus onusien relatif à la question du Sahara et à la non reconnaissance d’un Etat fantôme. Ce qui n’aurait pas été conforme avec le droit international et n’aurait pas servi les Sahraouis eux-mêmes, selon les propos de la ministre suédoise des Affaires étrangères et membre du Bureau politique du SAP, Margot Wallström.
Lors de l’opération de vote, le Congrès a approuvé à une majorité dépassant les 90% la proposition de la ministre suédoise, ce qui renseigne amplement sur le nombre des pro-Polisario au sein du SAP. Cela confirme et la justesse de la position de l’USFP et la nécessité de persévérer à expliquer la réalité de la situation dans la région et à démentir les allégations mensongères du Front Polisario.
Il convient de préciser que le Parti social-démocrate suédois des  travailleurs, fondé en 1889, a été au pouvoir presque sans discontinuité entre 1928 et 1996. Göran Persson était son premier secrétaire, et en même temps le Premier ministre du pays, du 22 mars 1996 jusqu’à sa défaite aux élections générales du 17 septembre 2006. Membre de l’opposition de 2006 à 2014, il est revenu  au pouvoir suite aux élections générales du 14 septembre 2014, à l’issue desquelles il a formé une coalition avec les écologistes. Il est dirigé par Stefan Löfven, l’actuel Premier ministre.

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