Les membres d’une délégation de la Commission internationale des juristes (CIJ) se sont félicités, jeudi à Rabat, de la dynamique que connaît le Maroc en matière juridique et des droits de l’Homme, saluant la création du Conseil supérieur de l’autorité judiciaire et la consécration de l’indépendance du parquet.
Lors d’une rencontre avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, les membres de la délégation de la CIJ, conduite par Martine Comte, ont insisté sur l’importance de parachever la réforme de la justice et de consolider le droit et les garanties du procès équitable, tel que stipulé dans la Constitution du Royaume, considérée comme pionnière dans la région, indique un communiqué de la Chambre des représentants.
Fondée en 1952, la CIJ est composée de juges, d’avocats et de juristes éminents.
Elle a pour objectif la promotion et la protection des droits humains dans le cadre de l’Etat de droit et dispose d’une expertise juridique unique pour développer et renforcer les systèmes de justice nationaux et internationaux.
De son côté, Habib El Malki a salué l’intérêt accordé par la CIJ au développement des droits de l’Homme et aux acquis réalisés par le Maroc en matière de démocratie, notant que le Royaume a franchi des étapes importantes dans l’édification de l’Etat de droit.
Il a également souligné les réformes profondes entreprises par le Royaume, au cours des dernières années, suite à l’adoption de la Constitution de 2011, en particulier dans le domaine des droits de l’Homme, tel qu’universellement reconnus, et la primauté des conventions internationales ratifiées par le Maroc sur les législations nationales.
Il a également indiqué que toutes les institutions et forces vives du Maroc sont conscientes de l’importance de l’ancrage de la culture des droits de l’Homme et de l’Etat de droit, ajoutant que les efforts déployés par le Royaume pour l’édification démocratique jouissent de la crédibilité et du respect de la communauté internationale.
Habib El Malki a fait savoir, dans ce sens, que la Chambre des représentants, qui a ratifié un nombre important de conventions internationales, est en train d’examiner un projet de réforme de Code pénal, en phase avec le référentiel international, tout en respectant la souveraineté du Royaume, ajoutant qu’elle se penchera sur l’examen du projet de loi organique relative à la détermination des conditions et des modalités de l’exception pour inconstitutionnalité d’une loi en vigueur.
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