Faire renaître l’industrie du livre au Maroc est devenu un besoin social urgent, eu égard au rôle central que jouent la lecture et l’écriture dans la formation d’un citoyen ouvert à la société et au monde, a affirmé, lundi à Casablanca, le professeur universitaire Driss Khrouz.
Au stade actuel, l’industrie du livre marocain « n’est pas rentable, d’où le désintérêt des investisseurs », a souligné M. Khrouz lors d’un forum tenu dans le cadre du programme de la journée professionnelle, organisée en marge de la 26è édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL-2020), sous le thème « Pour une loi d’investissement dans le domaine de l’industrie du livre, son édition et sa distribution ».
L’ancien directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) a jugé impératif de mettre en place des institutions qui veillent sur l’intérêt social de cette industrie, relevant la nécessité d’un soutien financier public au-delà de celui actuellement disponible, qui reste « insuffisant ».
Le développement de l’industrie du livre n’est pas une action limitée au ministère de la Culture, mais concerne toute la société, a-t-il noté, appelant à la consolidation du rôle de l’école dans la promotion de la culture du livre, considéré comme un point de départ pour bâtir une société de citoyen ouvert sur soi, sur la société et sur le monde.
La journée professionnelle est un rendez-vous incontournable du Salon, qui demeure un moment fort d’échange et de concertation entre les professionnels des métiers de l’industrie et un public averti en quête d’informations sur le monde de l’édition, de la distribution et de la diffusion.

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