Le magazine Tel Quel a publié dans son dernier numéro, un entretien avec le Premier secrétaire de l’USFP.
Driss Lachguar y a notamment répondu à des questions se rapportant au parti de la Rose et à sa participation au gouvernement.
Concernant ce dernier volet, il a assuré que cette participation était une nécessité vitale pour défendre le projet sociétal progressiste et démocratique. Selon lui, l’Etat est actuellement plus progressiste que la société «qui a fait l’objet d’une mainmise de la part de forces conservatrices et rétrogrades, voire réactionnaires». Notre défi, a-t-il ajouté, est de pouvoir agir sur une société qui a fait l’objet d’une mainmise de la part de ces forces, précisant que l’USFP n’avait « d’autre choix que d’être au cœur d’un projet de société qui corresponde à notre vision ». Et d’ajouter «Nous ne pouvons le faire que de l’intérieur des institutions».
Le dirigeant ittihadi a également souligné que c’est lui-même qui a proposé tous les ministres de l’USFP, tout en affirmant que la majorité gouvernementale était d’accord sur la structure du gouvernement, mais «il nous restait à trancher sur les départements qui reviendraient à chaque parti. Certains départements étaient plus convoités que d’autres par tout le monde. Et en vérité, le chef du gouvernement a beaucoup aidé à débloquer les choses grâce à sa méthode».
Et afin que la majorité n’éclate pas et pour éviter les problèmes qui pourraient surgir dans les relations entre toutes ses composantes, Driss Lachguar a appelé à l’élaboration d’une Charte de la majorité «le plus rapidement possible», assurant que le fait de faire partie d’une majorité ne signifie absolument pas qu’il faille «tout accepter» et «gommer les spécificités des partis qui la composent. Il faut préserver ce qui est propre à chaque formation politique».
Il s’est également inscrit en faux contre les déclarations de ceux qui veulent semer la zizanie sur la scène politique en arguant du fait que des libéraux et des conservateurs siègent dans le même gouvernement.
Il a, dans ce cadre, rappelé qu’en Europe centrale et en Scandinavie, des forces de gauche siègent aux côtés des conservateurs et des libéraux modérés en vue de « barrer la route à l’extrême droite et aux ultralibéraux». Quant aux socialistes allemands, ils gouvernent leur pays avec les démocrates-chrétiens sans que cela ne suscite l’étonnement. Et même à l’époque des gouvernements d’alternance présidés par Abderrahman El Youssoufi, toutes les tendances politiques étaient représentées au sein de l’Exécutif.
Concernant la vie du parti de la Rose, le Premier secrétaire a affirmé que les préparatifs pour le prochain Congrès qui se tiendra les 19-20-21 mai à Bouznika constituent un «enjeu important sur le plan de la définition du projet sociétal et de la ligne politique, mais également de l’amélioration de la gouvernance interne».
Il s’est dit satisfait des débats que les projets de résolutions organisationnelle et d’orientation ont suscités lors des rencontres qui ont eu lieu dans les différentes provinces et les villes du Royaume. Après avoir rappelé qu’il est normal qu’«à la veille de chaque congrès, des divergences de points de vue surgissent» et que les institutions du parti sont, en principe, l’espace réservé à ce genre de débats, le Premier secrétaire s’est déclaré serein puisque «tout se déroule comme prévu».
«Il n’y aura pas de scission», a également martelé le dirigeant ittihadi pour qui, ce qui se passe actuellement au sein du parti n’aboutira pas à son éclatement, car cette situation qui est tout à fait normale «arrive partout quand on sort d’un scrutin législatif et de tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement».
Concernant ce dernier volet, il a assuré que cette participation était une nécessité vitale pour défendre le projet sociétal progressiste et démocratique. Selon lui, l’Etat est actuellement plus progressiste que la société «qui a fait l’objet d’une mainmise de la part de forces conservatrices et rétrogrades, voire réactionnaires». Notre défi, a-t-il ajouté, est de pouvoir agir sur une société qui a fait l’objet d’une mainmise de la part de ces forces, précisant que l’USFP n’avait « d’autre choix que d’être au cœur d’un projet de société qui corresponde à notre vision ». Et d’ajouter «Nous ne pouvons le faire que de l’intérieur des institutions».
Le dirigeant ittihadi a également souligné que c’est lui-même qui a proposé tous les ministres de l’USFP, tout en affirmant que la majorité gouvernementale était d’accord sur la structure du gouvernement, mais «il nous restait à trancher sur les départements qui reviendraient à chaque parti. Certains départements étaient plus convoités que d’autres par tout le monde. Et en vérité, le chef du gouvernement a beaucoup aidé à débloquer les choses grâce à sa méthode».
Et afin que la majorité n’éclate pas et pour éviter les problèmes qui pourraient surgir dans les relations entre toutes ses composantes, Driss Lachguar a appelé à l’élaboration d’une Charte de la majorité «le plus rapidement possible», assurant que le fait de faire partie d’une majorité ne signifie absolument pas qu’il faille «tout accepter» et «gommer les spécificités des partis qui la composent. Il faut préserver ce qui est propre à chaque formation politique».
Il s’est également inscrit en faux contre les déclarations de ceux qui veulent semer la zizanie sur la scène politique en arguant du fait que des libéraux et des conservateurs siègent dans le même gouvernement.
Il a, dans ce cadre, rappelé qu’en Europe centrale et en Scandinavie, des forces de gauche siègent aux côtés des conservateurs et des libéraux modérés en vue de « barrer la route à l’extrême droite et aux ultralibéraux». Quant aux socialistes allemands, ils gouvernent leur pays avec les démocrates-chrétiens sans que cela ne suscite l’étonnement. Et même à l’époque des gouvernements d’alternance présidés par Abderrahman El Youssoufi, toutes les tendances politiques étaient représentées au sein de l’Exécutif.
Concernant la vie du parti de la Rose, le Premier secrétaire a affirmé que les préparatifs pour le prochain Congrès qui se tiendra les 19-20-21 mai à Bouznika constituent un «enjeu important sur le plan de la définition du projet sociétal et de la ligne politique, mais également de l’amélioration de la gouvernance interne».
Il s’est dit satisfait des débats que les projets de résolutions organisationnelle et d’orientation ont suscités lors des rencontres qui ont eu lieu dans les différentes provinces et les villes du Royaume. Après avoir rappelé qu’il est normal qu’«à la veille de chaque congrès, des divergences de points de vue surgissent» et que les institutions du parti sont, en principe, l’espace réservé à ce genre de débats, le Premier secrétaire s’est déclaré serein puisque «tout se déroule comme prévu».
«Il n’y aura pas de scission», a également martelé le dirigeant ittihadi pour qui, ce qui se passe actuellement au sein du parti n’aboutira pas à son éclatement, car cette situation qui est tout à fait normale «arrive partout quand on sort d’un scrutin législatif et de tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement».
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