Lors de la rencontre organisée par le FFS algérien
Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a pris part, à Alger, à l’hommage rendu à Hocine Aït Ahmed, l’un des chefs historiques de la guerre de Libération nationale algérienne et fondateur du Front des forces socialistes, à
l’occasion du 3ème anniversaire de sa disparition.
Dans le discours qu’il a prononcé devant d’éminentes personnalités politiques, Driss Lachguar a mis l’accent sur les fortes relations historiques et fraternelles liant les peuples marocain et algérien, tout en précisant que l’avenir exige de dépasser les différends et de surmonter les obstacles.
«L’unité voulue par les Marocains et les Algériens ne peut se faire sans un contact permanent établi dans le respect mutuel», a-t-il affirmé en soulignant que le Maroc a appelé à l’ouverture des frontières en vue d’édifier un avenir meilleur et de permettre le développement et le progrès dans le cadre d’un grand Maghreb uni, a-t-il ajouté en mettant en exergue les relations fortes qui unissent l’USFP à plusieurs partis algériens qui ont lutté ensemble pour l’indépendance et la démocratie.
Le Premier secrétaire a estimé, par ailleurs, que le militantisme d’Aït Ahmed a « dépassé l’Algérie pour influencer l’avancée de la cause amazighe » dans son propre pays. Il a plaidé, à cette occasion, pour l’aboutissement d’un « Maghreb unifié et en mesure de faire face aux nombreux défis auxquels ses peuples sont confrontés », citant notamment le défi terroriste.
Il convient de rappeler que cette rencontre est intervenue quelques jours après la tenue du meeting historique organisé à Oujda par le parti de la Rose et auquel a notamment pris part l’ancien Premier secrétaire, Abderrahmane El Youssoufi, l’un des dirigeants historiques du parti et de la résistance.
Driss Lachguar y avait rappelé que l’USFP avait pris l’initiative d’organiser ce meeting national «pour souligner la sincérité de la main tendue aux frères algériens afin de réunir les conditions de réconciliation nécessaires pour s’orienter ensemble vers la construction d’un avenir meilleur marqué par le bon voisinage et la coopération bilatérale en vue de réaliser le développement global et durable au profit des deux peuples».
Le dirigeant socialiste avait également rendu hommage à Abderrahmane El Youssoufi qui a noué de bonnes relations avec plusieurs dirigeants algériens et qui «n’a jamais cessé d’œuvrer en vue du renforcement des liens de fraternité et de coopération entre les peuples frères marocain et algérien».
Il convient, par ailleurs, de noter qu’en ouverture du meeting commémoratif de l’anniversaire de la disparition du fondateur charismatique du FFS, le Premier secrétaire national du parti, Mohamed Hadj Djilani, a prononcé une allocution dans laquelle il a affirmé que son parti reste «attaché» au rêve de son leader historique, à savoir celui de l’édification d’un «Maghreb des peuples uni» et «démocratique», et qu’il est «convaincu» de la possibilité de sa concrétisation, dès lors, a-t-il argumenté, que «tout réunit» les Maghrébins sur les plans identitaire, culturel, religieux et historique.
«Le combat d’Aït Ahmed pour l’indépendance de l’Algérie n’était pas dissocié de celui d’un Maghreb uni. Notre identité nationale et notre langue amazighe étaient au cœur de son militantisme», a-t-il poursuivi, avant de convier les Algériens à «faire preuve de vigilance et à s’opposer aux tentatives et manœuvres visant à semer la haine, le régionalisme et la division dans leurs rangs».
La présence de Tunisiens et de Marocains à cette rencontre en hommage à Aït Ahmed est une «confirmation de la dimension maghrébine» de ce dernier, a ajouté l’orateur, avant de noter que «sa vie entière a été une leçon en matière de nationalisme, tout comme l’a été son enterrement».
Evoquant le combat politique mené par feu Aït Ahmed pour une Palestine libre et indépendante, l’ambassadeur Louai Aïssa a rappelé que dans l’un de ses discours prononcés en Algérie après son retour d’exil, il avait convié les Algériens à ne «jamais oublier la Palestine», avant d’affirmer que son militantisme a «inspiré» les Palestiniens dans leur propre lutte contre l’occupant sioniste. «S’il peut y avoir des opinions divergentes avec celles de l’homme, nul, en revanche, ne peut nier sa grandeur», a-t-il poursuivi, avant de faire le parallèle de son engagement armé contre le colonisateur français avec celui mené, plus tard, par Nelson Mandela contre le système de l’Apartheid.
De son côté, le secrétaire général du parti tunisien Ettakatol, Khalil Zaouia, a évoqué notamment «l’homme de convictions et très optimiste» pour l’édification d’un Maghreb unifié.
Pour sa part, le président de l’Assemblée constituante tunisienne, Mustapha Ben Djâffer, a déploré la faiblesse des échanges commerciaux intermaghrébins, réduits actuellement à seulement 3 et 5% de l’ensemble des échanges de leurs Etats respectifs.
l’occasion du 3ème anniversaire de sa disparition.
Dans le discours qu’il a prononcé devant d’éminentes personnalités politiques, Driss Lachguar a mis l’accent sur les fortes relations historiques et fraternelles liant les peuples marocain et algérien, tout en précisant que l’avenir exige de dépasser les différends et de surmonter les obstacles.
«L’unité voulue par les Marocains et les Algériens ne peut se faire sans un contact permanent établi dans le respect mutuel», a-t-il affirmé en soulignant que le Maroc a appelé à l’ouverture des frontières en vue d’édifier un avenir meilleur et de permettre le développement et le progrès dans le cadre d’un grand Maghreb uni, a-t-il ajouté en mettant en exergue les relations fortes qui unissent l’USFP à plusieurs partis algériens qui ont lutté ensemble pour l’indépendance et la démocratie.
Le Premier secrétaire a estimé, par ailleurs, que le militantisme d’Aït Ahmed a « dépassé l’Algérie pour influencer l’avancée de la cause amazighe » dans son propre pays. Il a plaidé, à cette occasion, pour l’aboutissement d’un « Maghreb unifié et en mesure de faire face aux nombreux défis auxquels ses peuples sont confrontés », citant notamment le défi terroriste.
Il convient de rappeler que cette rencontre est intervenue quelques jours après la tenue du meeting historique organisé à Oujda par le parti de la Rose et auquel a notamment pris part l’ancien Premier secrétaire, Abderrahmane El Youssoufi, l’un des dirigeants historiques du parti et de la résistance.
Driss Lachguar y avait rappelé que l’USFP avait pris l’initiative d’organiser ce meeting national «pour souligner la sincérité de la main tendue aux frères algériens afin de réunir les conditions de réconciliation nécessaires pour s’orienter ensemble vers la construction d’un avenir meilleur marqué par le bon voisinage et la coopération bilatérale en vue de réaliser le développement global et durable au profit des deux peuples».
Le dirigeant socialiste avait également rendu hommage à Abderrahmane El Youssoufi qui a noué de bonnes relations avec plusieurs dirigeants algériens et qui «n’a jamais cessé d’œuvrer en vue du renforcement des liens de fraternité et de coopération entre les peuples frères marocain et algérien».
Il convient, par ailleurs, de noter qu’en ouverture du meeting commémoratif de l’anniversaire de la disparition du fondateur charismatique du FFS, le Premier secrétaire national du parti, Mohamed Hadj Djilani, a prononcé une allocution dans laquelle il a affirmé que son parti reste «attaché» au rêve de son leader historique, à savoir celui de l’édification d’un «Maghreb des peuples uni» et «démocratique», et qu’il est «convaincu» de la possibilité de sa concrétisation, dès lors, a-t-il argumenté, que «tout réunit» les Maghrébins sur les plans identitaire, culturel, religieux et historique.
«Le combat d’Aït Ahmed pour l’indépendance de l’Algérie n’était pas dissocié de celui d’un Maghreb uni. Notre identité nationale et notre langue amazighe étaient au cœur de son militantisme», a-t-il poursuivi, avant de convier les Algériens à «faire preuve de vigilance et à s’opposer aux tentatives et manœuvres visant à semer la haine, le régionalisme et la division dans leurs rangs».
La présence de Tunisiens et de Marocains à cette rencontre en hommage à Aït Ahmed est une «confirmation de la dimension maghrébine» de ce dernier, a ajouté l’orateur, avant de noter que «sa vie entière a été une leçon en matière de nationalisme, tout comme l’a été son enterrement».
Evoquant le combat politique mené par feu Aït Ahmed pour une Palestine libre et indépendante, l’ambassadeur Louai Aïssa a rappelé que dans l’un de ses discours prononcés en Algérie après son retour d’exil, il avait convié les Algériens à ne «jamais oublier la Palestine», avant d’affirmer que son militantisme a «inspiré» les Palestiniens dans leur propre lutte contre l’occupant sioniste. «S’il peut y avoir des opinions divergentes avec celles de l’homme, nul, en revanche, ne peut nier sa grandeur», a-t-il poursuivi, avant de faire le parallèle de son engagement armé contre le colonisateur français avec celui mené, plus tard, par Nelson Mandela contre le système de l’Apartheid.
De son côté, le secrétaire général du parti tunisien Ettakatol, Khalil Zaouia, a évoqué notamment «l’homme de convictions et très optimiste» pour l’édification d’un Maghreb unifié.
Pour sa part, le président de l’Assemblée constituante tunisienne, Mustapha Ben Djâffer, a déploré la faiblesse des échanges commerciaux intermaghrébins, réduits actuellement à seulement 3 et 5% de l’ensemble des échanges de leurs Etats respectifs.
H.T.
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