Lors de l’émission «Décryptage» de MFM Radio
Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a appelé, lors de son passage dans l’émission «Décryptage» de MFM Radio, à réfléchir pour trouver une solution au débat suscité récemment par l’article du PLF 2020 stipulant que les biens et les fonds de l’Etat et des collectivités locales ne peuvent pas faire l’objet de saisie.
Il a ainsi affirmé que la règle c’est l’application des jugements judiciaires à l’égard de l’Etat et ses organes, mais il a néanmoins souligné qu’il faut également penser à d’autres moyens et voies pour préserver les deniers publics et les biens de l’Etat.
Il a rappelé que le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a présenté il y a quelques années une proposition de loi relative à la création d’une Instance chargée des affaires de l’Etat pour remplacer l’Agence judiciaire de l’Etat. «Cette instance, a précisé le Premier secrétaire, a pour but de préserver les deniers de l’Etat et de défendre ses intérêts».
Dans un article publié par Libé en février 2013, Driss Lachguar avait souligné que la création de cette instance s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 159 de la Constitution relatives à la bonne gouvernance juridique des services publics, à la lutte contre la corruption et à la reddition des comptes qui font que la création d’un tel organisme est devenue indispensable, affirmant que cette instance devra conseiller les services publics, accompagner leurs décisions administratives, leurs accords et leurs contrats et les représenter devant les juridictions et les comités d’arbitrage aux niveaux national et international, qu’ils soient demandeurs ou défendeurs. Depuis, cette proposition de loi du Groupe socialiste a été mise au placard.
Concernant l’initiative de réconciliation et d’ouverture lancée par l’USFP, le dirigeant socialiste a souligné que «la réconciliation consiste aujourd’hui à rendre justice aux dirigeants historiques du parti des Forces populaires tels que Abdellah Ibrahim, Fqih Basri, Abderrahim Bouabid et Mahjoub Ben Seddiq dont le syndicat qu’il présidait, à savoir l’UMT, était l’un des acteurs importants du parti». Et de préciser : « Pourtant, l’UMT était devenue et demeurait un ennemi de l’USFP. Et aucun dirigeant du parti n’avait osé mettre fin à ce tabou jusqu’à mon élection par le 9ème Congrès et la visite que j’ai rendue à cette centrale à Casablanca ».
Par ailleurs, le Premier secrétaire a plaidé pour l’unité des forces progressistes et de gauche, soulignant que l’USFP a toujours été ouvert à tous les partis de gauche et rappelant l’initiative «Al Machrouaa », institution socialiste des études et de réflexion, qui avait organisé un colloque national sur le thème : « De la nécessité de la gauche » auquel ont pris part des membres dirigeants des partis de gauche dont Abdellah Saaf, professeur de sciences politiques, Kamal Abdellatif, professeur de philosophie à l’Université Mohammed V de Rabat, Mohamed Sabila, intellectuel et universitaire, Abdessalam El Aziz, secrétaire général du Congrès national ittihadi (CNI), Abdelouahed Souheil, membre du Bureau politique du PPS , Ali Boutouala, vice-secrétaire général du Parti de l’avant-garde démocratique socialiste (PADS) et Mustapha Brahma, secrétaire général d’Annahj Addimocrati.
« Aujourd’hui, nous ouvrons nos bras à toutes les forces progressistes sans conditions préalables », a déclaré Driss Lachguar en critiquant, en filigrane, certaines parties qui posent des conditions loufoques en vue de s’allier avec l’USFP. «Certains exigent que l’USFP fasse l’autocritique de l’expérience du gouvernement de l’Alternance et exigent une explication de son vote positif en faveur de la Constitution de 1996 », a-t-il précisé en substance.
Il a, par ailleurs, souligné que le Maroc a réalisé des progrès considérables durant les 20 ans de règne de S.M le Roi Mohammed VI, tout en mettant en exergue le fait que notre pays doit relever deux défis. Le premier a trait à la problématique de la modernité et le deuxième à la nécessité de combler le fossé entre les plus riches et les plus démunis en mettant en place, durant la prochaine décennie, des politiques publiques sociales favorables aux pauvres.
Concernant le derby entre le Wydad et le Raja qui a eu lieu le 3 novembre et comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe arabe Mohammed VI des clubs champions, Driss Lachguar a souligné que le fait que ce match aller se soit déroulé sans incidents signifie que «notre pays constitue un modèle unique dans l’espace Sud de la Méditerranée. Le Maroc a démontré qu’il dispose de tous les moyens pour organiser de grandes manifestations sportives et culturelles comme Mawazine». Et d’ajouter : « Nous devons être fiers de la sécurité et de la stabilité qui règnent dans notre pays, car elles sont les conditions sine qua non de tout développement et de tout progrès ».
Ont, entre autres, pris part à l’émission «Décryptage» Mohamed El Guertili, Jamal Berraoui, Aziz Daouda et Najib Salmi.
Il a ainsi affirmé que la règle c’est l’application des jugements judiciaires à l’égard de l’Etat et ses organes, mais il a néanmoins souligné qu’il faut également penser à d’autres moyens et voies pour préserver les deniers publics et les biens de l’Etat.
Il a rappelé que le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a présenté il y a quelques années une proposition de loi relative à la création d’une Instance chargée des affaires de l’Etat pour remplacer l’Agence judiciaire de l’Etat. «Cette instance, a précisé le Premier secrétaire, a pour but de préserver les deniers de l’Etat et de défendre ses intérêts».
Dans un article publié par Libé en février 2013, Driss Lachguar avait souligné que la création de cette instance s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 159 de la Constitution relatives à la bonne gouvernance juridique des services publics, à la lutte contre la corruption et à la reddition des comptes qui font que la création d’un tel organisme est devenue indispensable, affirmant que cette instance devra conseiller les services publics, accompagner leurs décisions administratives, leurs accords et leurs contrats et les représenter devant les juridictions et les comités d’arbitrage aux niveaux national et international, qu’ils soient demandeurs ou défendeurs. Depuis, cette proposition de loi du Groupe socialiste a été mise au placard.
Concernant l’initiative de réconciliation et d’ouverture lancée par l’USFP, le dirigeant socialiste a souligné que «la réconciliation consiste aujourd’hui à rendre justice aux dirigeants historiques du parti des Forces populaires tels que Abdellah Ibrahim, Fqih Basri, Abderrahim Bouabid et Mahjoub Ben Seddiq dont le syndicat qu’il présidait, à savoir l’UMT, était l’un des acteurs importants du parti». Et de préciser : « Pourtant, l’UMT était devenue et demeurait un ennemi de l’USFP. Et aucun dirigeant du parti n’avait osé mettre fin à ce tabou jusqu’à mon élection par le 9ème Congrès et la visite que j’ai rendue à cette centrale à Casablanca ».
Par ailleurs, le Premier secrétaire a plaidé pour l’unité des forces progressistes et de gauche, soulignant que l’USFP a toujours été ouvert à tous les partis de gauche et rappelant l’initiative «Al Machrouaa », institution socialiste des études et de réflexion, qui avait organisé un colloque national sur le thème : « De la nécessité de la gauche » auquel ont pris part des membres dirigeants des partis de gauche dont Abdellah Saaf, professeur de sciences politiques, Kamal Abdellatif, professeur de philosophie à l’Université Mohammed V de Rabat, Mohamed Sabila, intellectuel et universitaire, Abdessalam El Aziz, secrétaire général du Congrès national ittihadi (CNI), Abdelouahed Souheil, membre du Bureau politique du PPS , Ali Boutouala, vice-secrétaire général du Parti de l’avant-garde démocratique socialiste (PADS) et Mustapha Brahma, secrétaire général d’Annahj Addimocrati.
« Aujourd’hui, nous ouvrons nos bras à toutes les forces progressistes sans conditions préalables », a déclaré Driss Lachguar en critiquant, en filigrane, certaines parties qui posent des conditions loufoques en vue de s’allier avec l’USFP. «Certains exigent que l’USFP fasse l’autocritique de l’expérience du gouvernement de l’Alternance et exigent une explication de son vote positif en faveur de la Constitution de 1996 », a-t-il précisé en substance.
Il a, par ailleurs, souligné que le Maroc a réalisé des progrès considérables durant les 20 ans de règne de S.M le Roi Mohammed VI, tout en mettant en exergue le fait que notre pays doit relever deux défis. Le premier a trait à la problématique de la modernité et le deuxième à la nécessité de combler le fossé entre les plus riches et les plus démunis en mettant en place, durant la prochaine décennie, des politiques publiques sociales favorables aux pauvres.
Concernant le derby entre le Wydad et le Raja qui a eu lieu le 3 novembre et comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe arabe Mohammed VI des clubs champions, Driss Lachguar a souligné que le fait que ce match aller se soit déroulé sans incidents signifie que «notre pays constitue un modèle unique dans l’espace Sud de la Méditerranée. Le Maroc a démontré qu’il dispose de tous les moyens pour organiser de grandes manifestations sportives et culturelles comme Mawazine». Et d’ajouter : « Nous devons être fiers de la sécurité et de la stabilité qui règnent dans notre pays, car elles sont les conditions sine qua non de tout développement et de tout progrès ».
Ont, entre autres, pris part à l’émission «Décryptage» Mohamed El Guertili, Jamal Berraoui, Aziz Daouda et Najib Salmi.
Mourad Tabet
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