Le SNCP, 40 ans de présence effective et de lutte continue
Saâd Dine El Otmani et Rkia Derham font part de leur prédisposition au dialogue
Le syndicat national des commerçants et professionnels (SNCP) a célébré la semaine dernière le 40ème anniversaire de sa création en organisant une manifestation au Théâtre Mohammed V de Rabat en présence de personnalités politiques dont le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, des membres du Bureau politique, l’ancien Premier secrétaire du parti de la Rose, Mohammed Elyazghi, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham.
«L’USFP a toujours soutenu ce Syndicat », a assuré d’emblée Driss Lachguar dans une allocution prononcée en l’occasion, affirmant que l’USFP défend les principales revendications pour lesquelles le SNCP a lutté depuis sa création en 1978, à savoir l’équité fiscale, la couverture médicale et la représentativité au sein des institutions électives.
Le leader socialiste a également mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une réforme permettant au SNCP d’être un partenaire essentiel des institutions.
Il est inconcevable que le gouvernement dialogue avec les salariés à travers leurs syndicats et avec le patronat à travers son association, mais que, paradoxalement, il ne reconnaît pas la représentativité des syndicats de commerçants, a-t-il ajouté en rappelant que les élections législatives ou celles des Chambres professionnelles, se font sous des couleurs politiques. « Lorsque les commerçants de toutes tendances politiques affiliés à ce syndicat indépendant veulent se présenter aux élections, ils sont contraints de le faire sous des couleurs politiques ».
Dans ce sens, il a également salué la volonté du chef du gouvernement d’ouvrir le dialogue avec le Syndicat des commerçants en vue de parvenir à des solutions à leurs principales revendications.
En ce qui concerne les impôts, le Premier secrétaire de l’USFP a souligné que ceux-ci constituent le fondement de la citoyenneté et que les commerçants, en tant que citoyens responsables, sont dans l’obligation de s’en acquitter. Il a, par ailleurs, affirmé que ces derniers réclament une équité fiscale, car il est inconcevable que certains commerçants paient leurs impôts, alors que d’autres n’y sont pas obligés. Aussi le gouvernement doit-il se pencher sérieusement sur cette problématique pour y apporter une solution radicale.
En ce qui concerne la couverture médicale, Driss Lachguar a affirmé que celle pour laquelle le SNCP a tant lutté a été réalisée, mais ce qui ne l’est pas, ce sont les décrets d’application qui rendront justice aux petits commerçants et professionnels.
Par ailleurs, le dirigeant ittihadi a mis en relief le rôle important joué par ceux-ci dans la lutte pour l’indépendance du Maroc (Marches de protestation après l’exil de Mohammed V en 1953), tout en rappelant que les luttes du SNCP durant les 80 et 90 ont permis à ce syndicat de gagner la confiance de cette catégorie socioprofessionnelle.
Le président du SNCP, Nabil Nouri, a, pour sa part, mis l’accent sur le rôle important joué par les commerçants en dépit des défis auxquels ils font face du fait notamment de la mondialisation et de la concurrence féroce et déséquilibrée avec les grandes surfaces.
Il a également défendu les principales revendications des commerçants et des professionnels, notamment la couverture médicale, l’équité fiscale et la mise en place des conditions d’une concurrence loyale.
Quant au chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, il a assuré que l’Exécutif œuvre au lancement de la couverture médicale en faveur des commerçants et des professionnels dans le cadre d’une approche participative avec tous les secteurs concernés, soulignant que le fait de faire bénéficier cette catégorie de la couverture médicale et de la retraite est un objectif stratégique pour le gouvernement. Il a aussi relevé que l’Exécutif a promulgué les décrets y afférents, affirmant que la mise en place de ce système requiert des consultations avec les catégories concernées et les instances encadrant les commerçants et les professionnels, en vue de définir les modalités d’application de la couverture médicale. Pour sa part, la secrétaire d’Etat, chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a assuré que le développement de ce secteur revêt une importance cruciale en raison des changements rapides que connaît le commerce tant au niveau international que national, notamment avec les mutations des modes de consommation chez les citoyens, qui accordent désormais un grand intérêt à la qualité et aux modes de paiement et d’accueil dans le choix de leurs magasins.
Dans ce sens, elle a affirmé que son département entend mettre en place une nouvelle feuille de route afin de donner une dynamique nouvelle au secteur du commerce, compte tenu de son poids dans l’économie nationale et des milliers d’emplois qu’il assure.
Rkia Derham a expliqué que cette feuille de route vise à restructurer ce secteur qui est un pilier de l’économie nationale car il contribue à la création d’une richesse estimée à 84,3 milliards de dirhams, soit près de 8% du produit intérieur brut, et à l’emploi de 1,49 million de Marocains, soit près de 13,8% de la population active du Maroc.
«L’USFP a toujours soutenu ce Syndicat », a assuré d’emblée Driss Lachguar dans une allocution prononcée en l’occasion, affirmant que l’USFP défend les principales revendications pour lesquelles le SNCP a lutté depuis sa création en 1978, à savoir l’équité fiscale, la couverture médicale et la représentativité au sein des institutions électives.
Le leader socialiste a également mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une réforme permettant au SNCP d’être un partenaire essentiel des institutions.
Il est inconcevable que le gouvernement dialogue avec les salariés à travers leurs syndicats et avec le patronat à travers son association, mais que, paradoxalement, il ne reconnaît pas la représentativité des syndicats de commerçants, a-t-il ajouté en rappelant que les élections législatives ou celles des Chambres professionnelles, se font sous des couleurs politiques. « Lorsque les commerçants de toutes tendances politiques affiliés à ce syndicat indépendant veulent se présenter aux élections, ils sont contraints de le faire sous des couleurs politiques ».
Dans ce sens, il a également salué la volonté du chef du gouvernement d’ouvrir le dialogue avec le Syndicat des commerçants en vue de parvenir à des solutions à leurs principales revendications.
En ce qui concerne les impôts, le Premier secrétaire de l’USFP a souligné que ceux-ci constituent le fondement de la citoyenneté et que les commerçants, en tant que citoyens responsables, sont dans l’obligation de s’en acquitter. Il a, par ailleurs, affirmé que ces derniers réclament une équité fiscale, car il est inconcevable que certains commerçants paient leurs impôts, alors que d’autres n’y sont pas obligés. Aussi le gouvernement doit-il se pencher sérieusement sur cette problématique pour y apporter une solution radicale.
En ce qui concerne la couverture médicale, Driss Lachguar a affirmé que celle pour laquelle le SNCP a tant lutté a été réalisée, mais ce qui ne l’est pas, ce sont les décrets d’application qui rendront justice aux petits commerçants et professionnels.
Par ailleurs, le dirigeant ittihadi a mis en relief le rôle important joué par ceux-ci dans la lutte pour l’indépendance du Maroc (Marches de protestation après l’exil de Mohammed V en 1953), tout en rappelant que les luttes du SNCP durant les 80 et 90 ont permis à ce syndicat de gagner la confiance de cette catégorie socioprofessionnelle.
Le président du SNCP, Nabil Nouri, a, pour sa part, mis l’accent sur le rôle important joué par les commerçants en dépit des défis auxquels ils font face du fait notamment de la mondialisation et de la concurrence féroce et déséquilibrée avec les grandes surfaces.
Il a également défendu les principales revendications des commerçants et des professionnels, notamment la couverture médicale, l’équité fiscale et la mise en place des conditions d’une concurrence loyale.
Quant au chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, il a assuré que l’Exécutif œuvre au lancement de la couverture médicale en faveur des commerçants et des professionnels dans le cadre d’une approche participative avec tous les secteurs concernés, soulignant que le fait de faire bénéficier cette catégorie de la couverture médicale et de la retraite est un objectif stratégique pour le gouvernement. Il a aussi relevé que l’Exécutif a promulgué les décrets y afférents, affirmant que la mise en place de ce système requiert des consultations avec les catégories concernées et les instances encadrant les commerçants et les professionnels, en vue de définir les modalités d’application de la couverture médicale. Pour sa part, la secrétaire d’Etat, chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a assuré que le développement de ce secteur revêt une importance cruciale en raison des changements rapides que connaît le commerce tant au niveau international que national, notamment avec les mutations des modes de consommation chez les citoyens, qui accordent désormais un grand intérêt à la qualité et aux modes de paiement et d’accueil dans le choix de leurs magasins.
Dans ce sens, elle a affirmé que son département entend mettre en place une nouvelle feuille de route afin de donner une dynamique nouvelle au secteur du commerce, compte tenu de son poids dans l’économie nationale et des milliers d’emplois qu’il assure.
Rkia Derham a expliqué que cette feuille de route vise à restructurer ce secteur qui est un pilier de l’économie nationale car il contribue à la création d’une richesse estimée à 84,3 milliards de dirhams, soit près de 8% du produit intérieur brut, et à l’emploi de 1,49 million de Marocains, soit près de 13,8% de la population active du Maroc.
H.T
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