Au matin du mardi 26 septembre, Rabat a accueilli le début des travaux du dialogue national dans le cadre de l’adhésion du Maroc à la création du traité mondial pour une immigration sûre et organisée. Ces travaux ont été mis sur pied par le ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la Migration, en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Lesdites concertations s’inscrivent dans le cadre des préparatifs du Royaume au dialogue international prévu courant 2018, l’objectif étant de consolider l’apport du pays relatif à constitution du traité mondial sur l’immigration.
Ce dialogue sera le point d’orgue de plusieurs rencontres entre acteurs et activistes dans le domaine de l’immigration, avec pour but de discuter de nombreuses propositions et recommandations, afin d’intégrer à la participation marocaine au traité mondial sur l’immigration, tous les thèmes ayant trait à  cette question.
Il est prévu aussi la collaboration d’un nombre important d’associations actives dans ce domaine, à la faveur de l’enrichissement du dialogue, grâce à l’organisation de 4 meetings, qui verront la participation de la société civile, du milieu académique, du secteur privé, ainsi que des institutions publiques, du 26 au 29 septembre. Le dialogue s’articulera autour de 4 axes principaux : les droits des migrants et leur insertion sociale, la mobilité et l’emploi, le trafic des migrants et la traite des êtres humains, et enfin, l’immigration et le développement.
Il est à noter que le Maroc renouvelle ses engagements à cet effet, en participant à de nombreuses rencontres régionales, à l’instar du dialogue euro-africain autour de l’immigration et du développement, ainsi que plusieurs dialogues 5+5. En parallèle, le Maroc présidera, au côté de l’Allemagne, le Forum mondial de l’immigration et du développement, en 2017 et 2018.
A rappeller que le processus mondial  encadrant le pacte relatif aux migrations est réparti en trois étapes. La première, initiée en avril dernier, consistait à lancer une série de consultations touchant les différentes thématiques en relation avec les migrations. Au total, six grandes thématiques seront abordées. Une première consultation à Genève a déjà été consacrée aux questions des droits de l’Homme, du racisme et de la xénophobie; une seconde impliquant les Etats membres et les ONG a été lancée et s’est intéressée aux facteurs inhérents à la migration. D’autres consultations seront mises en œuvre sur la gouvernance, le trafic des personnes et le travail.
Des consultations régionales sont également prévues et ce processus s’achèvera en décembre prochain avec une réunion au Mexique pour faire le bilan et déterminer les points de convergence et de divergence. Deux co-facilitateurs, les ambassadeurs de Suisse et du Mexique, se chargeront, avec l’aide du Maroc, de la rédaction de la première ébauche d’un document qui donnera lieu, à partir de janvier, à des négociations sur le texte à finaliser en juillet 2018. La communauté internationale estime que le développement de connaissances plus détaillées sur les migrations sera l’une des recommandations du nouveau pacte, car aujourd’hui on se rend compte qu’on n’a pas de réponse à toutes les questions sur les migrations.

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Chady Chaabi

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