Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a indiqué, vendredi à Rabat, que la société civile, de par sa diversité, son rendement, sa dynamique et sa présence territoriale, constitue un capital immatériel qui a marqué l’histoire du Maroc.
Intervenant à une cérémonie organisée par le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, à l’occasion de la Journée nationale de la société civile (13 mars), il a insisté sur la nécessité pour les institutions exécutives et représentatives de soutenir la société civile, afin de maintenir son rayonnement et son rôle en tant que socle de développement, de participation et de consécration de la confiance.
Il a, également, loué le dynamisme des organisations de la société civile et des associations et leur engagement dans plusieurs domaines, comme l’éducation, l’encadrement et la culture, ainsi que la défense des droits de l’Homme et la contribution au développement local.
Habib El Malki a aussi rappelé les rôles joués par la société civile dans l’histoire du Maroc moderne, notamment en constituant un terreau du nationalisme, un soutien au mouvement nationaliste et un incubateur de sa pensée.
Pour sa part, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a souligné que plus de 140.000 organisations non gouvernementales travaillent sur un ensemble de domaines.
Cependant, a-t-elle noté, cette action associative souffre d’un manque d’encadrement, notamment dans le domaine de la démocratie participative, relevant la disparité dans la répartition territoriale des associations, avec des villes comme Rabat, Salé et Agadir concentrant 30% du tissu associatif national, ainsi que le défaut de communication entre associations et leurs faibles moyens financiers.
Elle a également évoqué des lacunes au niveau du cadre juridique régissant les associations et la nécessité d’engager des réformes fondamentales en la matière, conformément aux exigences constitutionnelles ainsi qu’aux normes internationales y afférentes, tout en tenant compte des observations et des recommandations émanant des mécanismes onusiens des droits de l’Homme et des évolutions sociétales et technologiques.
De son côté, le président de l’Association des présidents des régions au Maroc, Mohand Laenser, a affirmé que la Constitution de 2011 a appuyé le rôle des collectivités territoriales dans leurs relations avec la société civile, en consacrant toute une section à la démocratie participative, à la société civile et aux droits des associations.
Il a ajouté que les lois réglementant les collectivités territoriales abordent cette coopération avec la société civile, notamment la loi relative aux régions qui a traité de la coopération entre les communes et la société civile, qu’il s’agisse d’associations ou d’organismes non gouvernementaux, dans le cadre de la démocratie participative.
Mohand Laenser a noté la nécessité pour les instances élues de coopérer avec la société civile, ajoutant que la loi instaure l’obligation de mettre en place trois organes consultatifs pour chaque collectivité territoriale, dédiés à l’équité et l’approche genre et aux questions de jeunesse, en plus d’une instance consultative économique.
A cette occasion, il a été procédé au lancement des préparatifs de la 4ème édition du prix de la société civile et de l’ouverture des candidatures.
Cette cérémonie, organisée sous le signe « Partenariat entre l’Etat et la société civile : pour améliorer la participation citoyenne », a connu la participation de représentants de la société civile, des départements ministériels, des collectivités territoriales et d’institutions constitutionnelles.
Intervenant à une cérémonie organisée par le ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, à l’occasion de la Journée nationale de la société civile (13 mars), il a insisté sur la nécessité pour les institutions exécutives et représentatives de soutenir la société civile, afin de maintenir son rayonnement et son rôle en tant que socle de développement, de participation et de consécration de la confiance.
Il a, également, loué le dynamisme des organisations de la société civile et des associations et leur engagement dans plusieurs domaines, comme l’éducation, l’encadrement et la culture, ainsi que la défense des droits de l’Homme et la contribution au développement local.
Habib El Malki a aussi rappelé les rôles joués par la société civile dans l’histoire du Maroc moderne, notamment en constituant un terreau du nationalisme, un soutien au mouvement nationaliste et un incubateur de sa pensée.
Pour sa part, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a souligné que plus de 140.000 organisations non gouvernementales travaillent sur un ensemble de domaines.
Cependant, a-t-elle noté, cette action associative souffre d’un manque d’encadrement, notamment dans le domaine de la démocratie participative, relevant la disparité dans la répartition territoriale des associations, avec des villes comme Rabat, Salé et Agadir concentrant 30% du tissu associatif national, ainsi que le défaut de communication entre associations et leurs faibles moyens financiers.
Elle a également évoqué des lacunes au niveau du cadre juridique régissant les associations et la nécessité d’engager des réformes fondamentales en la matière, conformément aux exigences constitutionnelles ainsi qu’aux normes internationales y afférentes, tout en tenant compte des observations et des recommandations émanant des mécanismes onusiens des droits de l’Homme et des évolutions sociétales et technologiques.
De son côté, le président de l’Association des présidents des régions au Maroc, Mohand Laenser, a affirmé que la Constitution de 2011 a appuyé le rôle des collectivités territoriales dans leurs relations avec la société civile, en consacrant toute une section à la démocratie participative, à la société civile et aux droits des associations.
Il a ajouté que les lois réglementant les collectivités territoriales abordent cette coopération avec la société civile, notamment la loi relative aux régions qui a traité de la coopération entre les communes et la société civile, qu’il s’agisse d’associations ou d’organismes non gouvernementaux, dans le cadre de la démocratie participative.
Mohand Laenser a noté la nécessité pour les instances élues de coopérer avec la société civile, ajoutant que la loi instaure l’obligation de mettre en place trois organes consultatifs pour chaque collectivité territoriale, dédiés à l’équité et l’approche genre et aux questions de jeunesse, en plus d’une instance consultative économique.
A cette occasion, il a été procédé au lancement des préparatifs de la 4ème édition du prix de la société civile et de l’ouverture des candidatures.
Cette cérémonie, organisée sous le signe « Partenariat entre l’Etat et la société civile : pour améliorer la participation citoyenne », a connu la participation de représentants de la société civile, des départements ministériels, des collectivités territoriales et d’institutions constitutionnelles.
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