Renforcer la bonne gouvernance, promouvoir une économie verte circulaire et neutre en carbone et harmoniser les cadres réglementaires dans les pays méditerranéens avec les conventions et les stratégies mondiales, dont l’Agenda 2030, telles sont les principales recommandations de la 14ème réunion du Cercle des parlementaires méditerranéens pour le développement durable en Méditerranée, tenue mardi à Rabat.
Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a indiqué à l’ouverture de ces assises que, de par la place qu’ils occupent, les parlementaires sont prédisposés à mobiliser l’opinion publique en faveur du développement durable.
Il a également affirmé que les parlementaires sont bien placés pour mobiliser l’opinion publique et sensibiliser la société civile aux nobles objectifs du Cercle, dans le but de préserver l’environnement, de protéger les ressources en eau et de promouvoir la culture du développement durable.
Dans ce contexte, il a appelé le COMPSUD à jouer un rôle décisif, pour la réalisation des actions et politiques transfrontalières dans la région méditerranéenne.
Le président de la Chambre des représentants a incité, à cet égard, les parlementaires de la région à discuter de la nécessité d’intégrer la technologie dans la promotion du secteur agricole, notant l’importance de ce volet pour le dessalement de l’eau de mer, la construction de barrages et le développement des plantations, le tout dans le respect de l’esprit du développement durable et de la protection de la planète.
Habib El Malki a, par ailleurs, noté que le Royaume a été l’un des premiers pays à intégrer les objectifs du COMPSUD, qui correspondent aux objectifs du développement durable approuvés par l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2015, dans ses politiques publiques.
Il a également évoqué les pressions environnementales subies par le bassin méditerranéen, expliquant que les facteurs géopolitiques exacerbent ces pressions, notamment les guerres et les conflits, les mouvements migratoires et l’exploitation excessive des richesses naturelles, ajoutant que cette réunion permettra de formuler des propositions et des approches pouvant être intégrées dans les politiques publiques aux niveaux national, régional et international.
Pour leur part, le président du COMPSUD, Moh Rejdali et le secrétaire général dudit Cercle, Michael Scoullos, ont mis en exergue les différentes potentialités que possède le bassin méditerranéen, ainsi que les problèmes qu’il affronte qui en font un laboratoire pour la réalisation des objectifs du développement durable et le déploiement de politiques visant à établir une « économie verte », pour le bien-être de la population de cette région, riche en patrimoine historique et civilisationnel et habitée par plus de 500 millions personnes.
L’ordre du jour de la réunion, qui s’est tenue pour la première fois dans un pays du Sud de la Méditerranée, a abordé des sujets liés aux priorités du développement durable dans la région et proposé des solutions efficaces pour lutter contre le changement climatique dans les zones côtières humides.
Cette réunion a connu la participation de parlementaires, d’experts et de chercheurs spécialisés du bassin méditerranéen, mobilisés pour la discussion et l’adoption de la « Déclaration de Rabat ».
Le COMPSUD a été fondé à la suite du sommet mondial de Johannesburg (WSSD) qui a réaffirmé le développement durable comme un élément central de l’agenda international et a mis en évidence le rôle important des partenariats et du dialogue entre les diverses parties prenantes.

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