«L’Union doit avoir un sens et une position particulière en tant que personne morale afin qu’elle puisse défendre nos causes par un discours rationnel». Tel a été le souhait exprimé par le président de la Chambre des représentants et de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI, Habib El Malki, lors d’une conférence de presse organisée hier au siège du Parlement pour présenter les résultats de la 14ème session que l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI a tenue la semaine dernière à Rabat.
D’entrée de jeu, il a tenu à rappeler deux remarques la concernant.
La première a trait à l’histoire même de cette Union qui a été fondée en 1999. A cet égard, il a rappelé un fait important dans l’histoire de cette organisation multilatérale. Il s’agit du deuxième congrès tenu en 2001 au Parlement marocain à Rabat et durant lequel S.M le Roi Mohammed VI avait prononcé un discours important. Lequel congrès a «consacré l’Union comme cadre des Parlements islamiques». Et Habib El Malki d’ajouter : «Tout le monde reconnaît l’importance de ce congrès dans l’histoire de l’Union».
Il a également mis l’accent sur l’importance de cette organisation qui « constitue la deuxième grande organisation parlementaire multilatérale dans le monde après l’Union interparlementaire. L’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI représente une population de plus de deux milliards et 600 millions d’âmes et un grand espace géographique et géopolitique s’étendant du Maroc à l’Indonésie en passant par l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Europe de l’Est ».
Habib El Malki a, par la suite, mis en avant quatre conclusions principales qui découlent logiquement des remarques qu’il a avancées.
« Objectivement et faisant abstraction de tout ce qui a été dit ou écrit à propos de la conférence tenue la semaine passée, je tiens à noter que cette session a été couronnée de succès », a-t-il souligné. Ce succès tient, selon lui, « à la participation de 400 personnes représentant les Parlements de 40 pays islamiques, de 20 présidents des Parlements nationaux et des représentants de 14 organisations multilatérales ainsi que d’autres observateurs ». En d’autres termes, le nombre de participants aux travaux de cette session dépasse largement celui de toutes les sessions précédentes.
Cette session a été également marquée par « la profondeur des débats vu la nature des questions qui étaient inscrites à l’ordre du jour et notamment la question palestinienne qui a été considérée par les participants comme une cause centrale voire une cause existentielle », a-t-il affirmé en ajoutant qu’il « il ne s’agit pas de prendre des positions de principes, mais tout le monde a considéré que la cause palestinienne est une question de justice et de droit en rapport avec une injustice historique commise à l’encontre du peuple palestinien que l’obligation politique et morale nous exige de dénoncer et de refuser ».
La troisième conclusion et « la plus difficile », mise en exergue par Habib El Malki, concerne le changement de la méthodologie de travail au sein de l’Union.
Dans ce sens, il a affirmé qu’il a tenu à ce qu’il y ait adoption à l’unanimité de la Déclaration de Rabat concernant toutes les questions importantes (la cause palestinienne, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, les droits de l’Homme, les droits de la femme, la situation des minorités musulmanes, l’islamophobie…).
« L’adoption de cette déclaration constitue un changement dans la méthodologie de travail au sein de l’Union. Elle met l’accent sur les conclusions, sur tout ce qui nous unit et sur les points qui font l’objet de consensus. Car en fin de compte notre mission est de favoriser tout ce qui nous unit et non pas ce nous différencie », a souligné Habib El Malki avant de préciser : « Cette nouvelle orientation s’inscrit dans le cadre de la rationalisation du travail de l’Union pour qu’elle devienne comme les autres organisations mondiales multilatérales fonctionnant par consensus ». Selon lui, cette nouvelle méthodologie permettra de sauvegarder l’unité au sein de cette organisation et de faire en sorte que ses positions ne soient pas l’otage d’un seul Etat, quel que soit le nombre de sa population ou son poids et qu’elle devienne une organisation multipartite, indépendante et efficace au sein de la communauté internationale.
La quatrième conclusion a rapport avec la précédente. Habib El Malki a précisé dans ce sens que la session tenue la semaine dernière a adopté la Déclaration de Rabat et non pas un communiqué final. Il a également souligné que « les communiqués finaux étaient des document difficilement applicables, ce qui avait un impact sur l’efficacité de l’Union ».
Pour rappel, l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI tenait dans le passé une seule session annuelle. Désormais, elle tiendra des réunions de commissions entre les sessions pour débattre de thèmes précis. « Cela permettra de faire mûrir les positions de l’Union et de garantir les conditions favorisant la prise des décisions consensuelles », a précisé Habib El Malki.
Il convient de rappeler que ce dernier a été élu président de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI.
« L’élection de Habib El Malki dénote de la confiance et la place dont jouit le Royaume dans le monde arabo-musulman et au niveau international, sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI », avait indiqué un communiqué de la Chambre, soulignant que de par ses réformes institutionnelles, politiques et sociales, le Royaume occupe une place de choix aux niveaux régional, continental et international.
D’entrée de jeu, il a tenu à rappeler deux remarques la concernant.
La première a trait à l’histoire même de cette Union qui a été fondée en 1999. A cet égard, il a rappelé un fait important dans l’histoire de cette organisation multilatérale. Il s’agit du deuxième congrès tenu en 2001 au Parlement marocain à Rabat et durant lequel S.M le Roi Mohammed VI avait prononcé un discours important. Lequel congrès a «consacré l’Union comme cadre des Parlements islamiques». Et Habib El Malki d’ajouter : «Tout le monde reconnaît l’importance de ce congrès dans l’histoire de l’Union».
Il a également mis l’accent sur l’importance de cette organisation qui « constitue la deuxième grande organisation parlementaire multilatérale dans le monde après l’Union interparlementaire. L’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI représente une population de plus de deux milliards et 600 millions d’âmes et un grand espace géographique et géopolitique s’étendant du Maroc à l’Indonésie en passant par l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie et l’Europe de l’Est ».
Habib El Malki a, par la suite, mis en avant quatre conclusions principales qui découlent logiquement des remarques qu’il a avancées.
« Objectivement et faisant abstraction de tout ce qui a été dit ou écrit à propos de la conférence tenue la semaine passée, je tiens à noter que cette session a été couronnée de succès », a-t-il souligné. Ce succès tient, selon lui, « à la participation de 400 personnes représentant les Parlements de 40 pays islamiques, de 20 présidents des Parlements nationaux et des représentants de 14 organisations multilatérales ainsi que d’autres observateurs ». En d’autres termes, le nombre de participants aux travaux de cette session dépasse largement celui de toutes les sessions précédentes.
Cette session a été également marquée par « la profondeur des débats vu la nature des questions qui étaient inscrites à l’ordre du jour et notamment la question palestinienne qui a été considérée par les participants comme une cause centrale voire une cause existentielle », a-t-il affirmé en ajoutant qu’il « il ne s’agit pas de prendre des positions de principes, mais tout le monde a considéré que la cause palestinienne est une question de justice et de droit en rapport avec une injustice historique commise à l’encontre du peuple palestinien que l’obligation politique et morale nous exige de dénoncer et de refuser ».
La troisième conclusion et « la plus difficile », mise en exergue par Habib El Malki, concerne le changement de la méthodologie de travail au sein de l’Union.
Dans ce sens, il a affirmé qu’il a tenu à ce qu’il y ait adoption à l’unanimité de la Déclaration de Rabat concernant toutes les questions importantes (la cause palestinienne, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, les droits de l’Homme, les droits de la femme, la situation des minorités musulmanes, l’islamophobie…).
« L’adoption de cette déclaration constitue un changement dans la méthodologie de travail au sein de l’Union. Elle met l’accent sur les conclusions, sur tout ce qui nous unit et sur les points qui font l’objet de consensus. Car en fin de compte notre mission est de favoriser tout ce qui nous unit et non pas ce nous différencie », a souligné Habib El Malki avant de préciser : « Cette nouvelle orientation s’inscrit dans le cadre de la rationalisation du travail de l’Union pour qu’elle devienne comme les autres organisations mondiales multilatérales fonctionnant par consensus ». Selon lui, cette nouvelle méthodologie permettra de sauvegarder l’unité au sein de cette organisation et de faire en sorte que ses positions ne soient pas l’otage d’un seul Etat, quel que soit le nombre de sa population ou son poids et qu’elle devienne une organisation multipartite, indépendante et efficace au sein de la communauté internationale.
La quatrième conclusion a rapport avec la précédente. Habib El Malki a précisé dans ce sens que la session tenue la semaine dernière a adopté la Déclaration de Rabat et non pas un communiqué final. Il a également souligné que « les communiqués finaux étaient des document difficilement applicables, ce qui avait un impact sur l’efficacité de l’Union ».
Pour rappel, l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI tenait dans le passé une seule session annuelle. Désormais, elle tiendra des réunions de commissions entre les sessions pour débattre de thèmes précis. « Cela permettra de faire mûrir les positions de l’Union et de garantir les conditions favorisant la prise des décisions consensuelles », a précisé Habib El Malki.
Il convient de rappeler que ce dernier a été élu président de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI.
« L’élection de Habib El Malki dénote de la confiance et la place dont jouit le Royaume dans le monde arabo-musulman et au niveau international, sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI », avait indiqué un communiqué de la Chambre, soulignant que de par ses réformes institutionnelles, politiques et sociales, le Royaume occupe une place de choix aux niveaux régional, continental et international.
Mourad Tabet
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