La députée ittihadie Khadouj Slassi a estimé qu’après 100 jours d’exercice, le gouvernement Akhannouch « a raté l’occasion de rétablir la confiance des citoyens en l’acteur politique, d’assurer les conditions de la réforme dans le respect de l’état psychologique et social des citoyens, surtout en cette période de crise sanitaire ». Khadouj Slassi a affirmé, dans une déclaration à la MAP, qu’au cours de ses 100 premiers jours d’activité, le gouvernement n’a pas émis de signaux forts pour regagner la confiance des citoyens, mais il a, au contraire, pris des décisions « unilatérales » et « inattendues » qui ont ébranlé la confiance des citoyens. Elle a estimé, dans ce contexte, que le recours à des critères sélectifs et le plafonnement, à 30 ans, de l’âge de recrutement des cadres des Académies régionales d’éducation et de formation constituent l’exemple le plus éloquent. Au cours de ces 100 premiers jours, le gouvernement s’est distingué par le recours « obstiné » à la force numérique et à la réduction des rôles constitutionnels de l’opposition, ce qui porte atteinte aux principes de démocratie participative et à la confiance en l’action politique et dans les institutions de l’Etat, a ajouté Mme Slassi. « Cent jours ne suffisent pas pour accomplir des réalisations majeures, mais ils sont suffisants pour lancer des signaux pouvant redonner confiance aux citoyens qui attendent avec impatience un changement réel et tangible de leurs conditions sociales et économiques », a poursuivi Khadouj Slassi, notant que le gouvernement actuel n’a pas réussi à réaliser cet objectif.

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