Le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT), Abdelhamid Fatihi, a mis en exergue, mercredi à Rabat, la centralité de l’éducation et de la formation dans le processus de construction du nouveau modèle de développement.
« Placer l’éducation et la formation au cœur du processus de développement est une question substantielle », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une séance d’écoute des représentants de la FDT, organisée par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) que préside Chakib Benmoussa.
La possession de la science et du savoir est le moyen de parvenir au développement et à l’ouverture sur le monde, a-t-il insisté, mettant l’accent sur la nécessité « d’adopter la démocratie comme principe pour construire le nouveau modèle de développement, de reconsidérer la gestion de la politique dans notre pays dans diverses institutions et d’améliorer les services publics pour être à la hauteur » des attentes du citoyen marocain.
Sur le plan social, la délégation représentant la FDT a jugé nécessaire, d’après son secrétaire général, de promouvoir la couverture sociale, en particulier dans son volet relatif à l’assurance maladie et retraite, précisant que le défi auquel est confronté le processus de développement aujourd’hui est « comment rompre avec la rente, la corruption et le monopole qui rongent la société marocaine ».
Concernant l’emploi, Abdelhamid Fatihi a fait savoir que la fédération a estimé qu' »il est temps de mettre en place des règles permanentes du dialogue social, à travers au moins une procédure réglementaire, sinon juridique ». La délégation a conclu que le succès du nouveau modèle de développement et la protection des libertés publiques et des droits des citoyens sont possibles, selon la vision de la Fédération, si deux conditions sont remplies, à savoir la clarté et la confiance, mettant en avant, à cet égard, le rôle central de l’Etat dans ce projet de développement.
Outre son secrétaire général, la FDT a été représentée à cette réunion par Mohamed Boutouil, Abdessadek Saidi, Abdellatif El Youssfi, Aicha Taki, Noureddine Fatih et Mohamed Amine Semlali, membres du bureau central.
La CSMD a tenu, depuis la semaine dernière, des réunions avec les représentants du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP), du Parti justice et développement (PJD), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du parti de l’Istiqlal (PI), du Mouvement démocratique et social (MDS), du Parti du progrès et du socialisme (PPS), de l’Union constitutionnelle (UC), de l’Union marocaine du travail (UMT), de l’Union générale des travailleurs du maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT) et de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC).
La CSMD avait décidé, le 24 décembre dernier, de procéder à l’écoute des institutions et des forces vives de la nation incluant les partis politiques, les syndicats, le secteur privé et les associations, et ce dans un esprit d’ouverture et de construction commune.
Dans cette même logique de participation et d’inclusion, la CSMD avait fait savoir qu’elle mettra en place une plateforme digitale permettant de recevoir et de collecter les contributions et les idées soumises par les citoyens, afin d’enrichir le débat et de partager les expériences et les réflexions.
La Commission organisera également une série de réunions de terrain pour écouter les citoyens et les différentes composantes de la société marocaine dans l’optique de consolider l’esprit d’interaction et d’ouverture qui caractérise son travail.

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