Fatiha Seddas: Les postes de responsabilité doivent être attribués dans une logique de compétence et de mérite
Saadia Bensahli: Le ministère de la Solidarité ne doit pas être considéré comme un département de second ou de troisième ordre

La parlementaire ittihadie Fatiha Saddas a affirmé, mardi, au nom du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, que l’économie du Maroc doit été autocentrée et en phase avec les chantiers de réformes qui sont prévus. Commentant l’intervention du gouverneur de Bank Al-Maghrib devant la commission des finances et du développement économique, elle a précisé que ces réformes nécessitent une vision claire, soulignant que S.M le Roi avait défini et identifié les priorités du Maroc; lesquelles devraient être axées sur la relance économique, la protection sociale et la réforme du secteur public. Fatiha Saddas a également mis en avant le fait que les postes de responsabilité devraient être attribués dans une logique de compétence et de mérite, ajoutant que ces réformes devraient être mises en œuvre selon un agenda clair et précis pour éviter de perdre du temps. Dans son intervention, la députée ittihadie a indiqué que les rapports publiés par les autorités et institutions nationales constituent une banque d’informations et de données que les parlementaires peuvent notamment exploiter en matière de législation et de contrôle. Elle a aussi souligné que l’édification de l’Etat et la garantie de sa stabilité dépendent, en grande partie, de la force de ces institutions et de la complémentarité de leurs rôles. De son côté, la députée ittihadie Saadia Benshli a interpellé la ministre de la Solidarité sur les répercussions de la crise sanitaire actuelle sur les catégories sociales les plus défavorisées. Lors de la séance des questions orales tenue lundi dernier, cette parlementaire du Groupe socialiste à la Chambre des représentants a souligné que la mission de ce département est énorme et importante, car elle consiste en la protection des catégories les plus vulnérables de la société, à savoir les enfants, les femmes et les personnes en situation de handicap. Et malgré l’importance de ce ministère, a-t-elle ajouté, il est traité « comme un ministère de deuxième ou troisième ordre, et cela est évident au regard de l’impact de ses actions sur la réalité sociale et économique des familles en situation précaire et sur la vulnérabilité, la violence et l’injustice qui affectent de nombreuses catégories sociales ». La députée socialiste a rappelé dans ce sens l’exemple des femmes qui travaillent dans les hammams ou dans les maisons. «La crise sanitaire de la Covid-19 a accentué la précarité et la pauvreté de ces femmes et l’indice de pauvreté a augmenté dans notre pays. Les rues sont remplies de mendiants. C’est une réalité que l’on ne peut pas nier et qui ne peut être améliorée par ces programmes», a souligné la parlementaire du Groupe socialiste. H. T

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