Le ministre de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, Mohammed Benabdelkader, a souligné, à Nairobi, que le Maroc place la restructuration de la haute fonction publique au cœur de la réforme de son administration, et ce en considération de son rôle de leadership managérial dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Intervenant lors d’un panel ministériel sur la thématique « Interface du politique et de l’administratif du service public », organisé dans le cadre de la conférence commémorant la 7ème Journée africaine de la fonction publique, organisée du 21 au 23 juin dans la capitale kényane, le ministre, qui conduit la délégation marocaine à cette réunion, a estimé que la complexité des relations entre le politique et l’administratif constitue une problématique de première importance tout en soulignant qu’aussi bien l’efficacité de l’action publique que la qualité de la démocratie, nécessitent que le rôle et les pouvoirs des politiques, d’une part et des responsables administratifs de l’autre, soient aussi clairs et cohérents que possible.
Il a précisé, dans ce sens, qu’entre un premier modèle qui mise sur la politisation de la haute fonction publique et un deuxième qui privilégie le mérite et le recrutement sur la base des compétences, le Maroc a choisi la voie du mérite qui a été bien consolidé dans les principes de la Constitution de 2011, ainsi que par les directives Royales concernant la modernisation et la moralisation de l’action publique. En marge de la conférence, les ministres africains de la Fonction publique ont tenu une réunion de coordination avec Mme Minata Samate Cessouma, commissaire aux Affaires politiques de la Commission de l’Union africaine (CUA), pour établir l’agenda du Comité technique spécialisé (CTS 8) et ont décidé de tenir en septembre prochain au Maroc, la réunion du prochain bureau du CTS, rappelle-t-on.
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