Le Conseil de l’Union arabe de la jeunesse sociale (UAJS) a entamé, mercredi à Rabat, les travaux de sa première session, qui se tiennent sous le thème «Pour une union forte et active dans son environnement régional et international».
Cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’au 30 septembre, réunit les représentants de différents partis et organisations socialistes du monde arabe, ainsi que des représentants des unions internationales des jeunes et du Forum social-démocrate arabe.
Lors de cette session, les participants doivent se pencher sur les différents dossiers concernant la situation actuelle dans la région arabe et tout particulièrement le dossier palestinien, 25 ans après les Accords d’Oslo, la situation politique et sécuritaire en Libye à la lumière de l’accord de Skhirat, le devenir des révolutions du Printemps arabe et les rôles de la société civile dans la propagation des valeurs de gouvernance et de l’intégration des jeunes dans le monde arabe.
Les débats s’articuleront également autour de la participation politique de la jeunesse, la communication politique et les mécanismes de propagation du discours politique au sein des jeunes, ainsi que la mondialisation et la gestion des questions de migration à l’horizon de la Conférence mondiale sur les migrations à Marrakech.
S’exprimant en ouverture de cette session, le premier secrétaire du parti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar, a tenu à remercier les jeunes des pays arabes en général et particulièrement la jeunesse socialiste, en tant que force démocratique et progressiste et les premiers concernés par les questions de leurs pays respectifss, et qui devront adopter un esprit national constructif et une vision optimiste prometteuse face à trois défis cruciaux, à savoir le terrorisme, l’occupation israélienne et la division que connait le monde arabe.
Driss Lachgar a, également, insisté sur les notions de travail et de lutte pour construire un projet communautaire, qui va promouvoir les conditions de la nation arabe et réaliser ses ambitions, ajoutant que ce projet avait parié avant la période 2011 sur les aspirations et les enjeux nationaux représentés dans les questions de libération et de modernisation, déplorant que «la nation arabe s’est dérobée à la question nationale qui représente un terrain solide pour cette bataille».
Il a, en ce sens, loué l’expérience marocaine dans le domaine de la réforme constitutionnelle et de la construction démocratique continue, l’effort global de développement, la gouvernance dans les différentes institutions de l’État et des organes de l’administration et l’ouverture de l’économie. «C’est une expérience pionnière de par ses acquis constitutionnelles, juridiques et démocratiques… elle constitue un exemple frappant de ce qu’un État national fort devrait être», a-t-il dit.
De son côté, l’ambassadeur libyen. Abdelmajid Seif Al-Nasr s’est félicité du rôle du Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, dans la recherche d’une solution à la crise libyenne et ce, en abritant les rounds du dialogue entre les parties libyennes à Skhirat, qui a permis d’aboutir à l’accord politique libyen.
Il a, en outre, affirmé la nécessité de soutenir les jeunes dans le monde arabe à travers de tels événements, en vue d’échanger des opinions intellectuelles et politiques.
S’agissant de la question palestinienne, un des principaux thèmes de cette session, l’ambassadeur palestinien Jamal Al-Shobaki, a mis en avant le lien entre la question palestinienne, en tant que symbole de libération, et ce qui se passe dans le monde arabe, déplorant les taux faibles de participation de la jeunesse arabe à la vie politique et partisane.
Cette session sera marquée par l’organisation de visites et de rencontres avec des responsables politiques marocains, outre l’élaboration d’un plan d’action et l’approbation des documents qui seront présentés lors de la prochaine session.
https://lematin.ma/express/2018/lachgar-exhorte-socialiste-mobilisation/301538.html
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