Rencontre à Rabat des responsables des systèmes informatiques des départements ministériels
Le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader, a appelé, jeudi à Rabat, l’administration publique à se mettre au diapason du rythme de la transformation numérique et d’améliorer sa performance.
Dans une allocution prononcée lors d’une rencontre axée sur «La transformation numérique au service du citoyen pour réaliser un développement économique durable», il a affirmé que l’amélioration des services, des relations entre l’administration et le citoyen et de la qualité du service administratif pour l’entreprise dans le but d’attirer les investissements et stimuler leur contribution au développement requiert une mise au diapason de la transformation numérique.
Pendant la rencontre qui a connu la participation de responsables et de directeurs de systèmes informatiques de tous les départements ministériels travaillant sur les programmes d’amélioration des services publics et de transformation numérique, le ministre a précisé que le gouvernement a adopté une vision globale de l’administration numérique à travers l’élaboration de programmes d’action et de plans pour les réaliser, outre la fourniture des moyens nécessaires pour assurer la réussite de la transformation numérique avec pour objectif d’améliorer la qualité des services offerts au citoyen.
Le ministère délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique oeuvre, à cet égard, en faveur d’évolutions portant notamment sur le volet numérique, a souligné M. Ben Abdelkader, expliquant que l’efficience administrative est tributaire de la numérisation des procédures administratives et de leur simplification.
Le ministre a également assuré que l’orientation numérique contribue à l’économie de l’effort national, à la création de l’efficacité, à la moralisation de l’administration et à la réalisation de la transparence entre l’administration et l’usager, faisant observer que l’évolution permanente des technologies de l’information et de la communication est devenue un levier de la société du savoir, de l’économie numérique et de l’évolution du service public.
Il a mis l’accent, en ce sens, sur l’impératif d’une «adhésion intelligente et rationnelle de l’administration marocaine au processus d’évolution numérique».
Le ministre a, de plus, souligné l’importance d’établir un cadre garantissant une certaine complémentarité, harmonie et convergence des chantiers sectoriels en cours de réalisation, notamment les chantiers de la transformation numérique de l’administration publique, relevant que cette convergence constitue un mécanisme idoine pour permettre à l’administration publique de réaliser la transition de l’ère du papier à l’ère du numérique.
Présentant un exposé sur «Une approche nationale, globale, homogène afin d’atteindre un nouveau niveau de numérisation des services publics», Bachir Rachidi, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a, pour sa part, noté que plusieurs services publics ont réalisé d’excellents résultats en matière de numérique, faisant remarquer que le service public en tant que cadre général est affecté par l’absence d’une approche globale et homogène à ce niveau. La numérisation des services publics constitue un mécanisme visant à réaliser l’équité, la transparence et l’efficacité tout en simplifiant et améliorant les services et l’accueil des usagers, a indiqué M. Rachidi. Il a souligné, en ce sens, que la numérisation n’est pas seulement un levier d’accélération de l’amélioration des services au profit des usagers, mais constitue, également, un moyen efficace pour lutter contre la corruption et réduire la portée du pouvoir discrétionnaire de l’administration.
Cette rencontre, qui a pour objectif de sensibiliser à l’importance de la numérisation de l’administration publique, est une occasion pour les participants de débattre de la teneur du rapport annuel du CESE de l’année 2016 sur la transformation numérique.
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