Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader, a mis les points sur les i lors d’une séance de questions orales à la Chambre des conseillers et rectifié quelques interprétations erronées concernant la question du recours au contrat.
Il a expliqué dans ce sens que le décret 2016 n’a rien à voir avec les contrats du département de l’éducation nationale, tout en expliquant davantage les problématiques liées au recours aux experts en cas de besoin.
Il convient de rappeler que la question du groupe de la CDT à laquelle le ministre délégué avait répondu avait lié la question du recrutement par contrat à celle des dysfonctionnements et des déséquilibres financiers de la CMR, alors que ces deux questions sont logiquement différentes.
Aussi Mohamed Ben Abdelkader a-t-il affirmé dans sa réponse que le gouvernement considérait que l’emploi dans la fonction publique est intimement lié à la réforme de l’administration et à la qualification de ses ressources humaines, tout en soulignant que le décret en question s’inscrit dans le cadre des moyens auxquels recourt l’administration pour améliorer la qualité de ses services et que les contrats inscrits dans le cadre de ce décret n’auront aucun impact sur le système de retraite ou sur le régime même des contrats.
Le groupe parlementaire du PJD a quant à lui posé une question orale sur la lutte contre la corruption dans les administrations publiques et la stratégie nationale de lutte contre ce fléau et sa mise en application.
Dans sa réponse, le ministre délégué a mis en exergue les efforts déployés par les gouvernements précédents en la matière, tout en présentant la feuille de route adoptée par son département en concertation avec le chef du gouvernement pour étudier toutes les actions y afférentes.
Pour sa part, la secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, a répondu mardi à une question posée par le groupe du PAM à la Chambre des conseillers, concernant l’importation des pièces détachées de l’étranger.
Elle a, dans ce sens, insisté sur la nécessité de renforcer le contrôle des importations de pièces détachées, ajoutant que les observations de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (AMICA) et les autres acteurs économiques sont prises en considération et que le gouvernement met la question des produits importés à la tête de ses préoccupations visant la protection des consommateurs.
La secrétaire d’Etat a évoqué les contraintes rencontrées en matière de contrôle. Parmi celles-ci figurent la contrefaçon des pièces détachées et leur entrée sur le territoire national par le biais de la contrebande. Elle a insisté sur la nécessité du principe de partenariat entre les différents intervenants, les professionnels, les acteurs économiques et le gouvernement pour faire face à ce phénomène qui porte atteinte aux consommateurs et à l’économie nationale.
Rkia Derham a également affirmé que durant les 10 premiers mois de l’année 2017, il a été procédé au contrôle de 34271 dossiers d’importation, et que plus de 762 échantillons ont été analysés dans les laboratoires spécialisés. 73 de ces produits n’étaient pas conformes aux normes requises et les règlements en vigueur ont été appliqués dans ce cas de figure. La secrétaire d’Etat a, par ailleurs, ajouté que 172 établissements chargés de la vente de ces produits ont fait aussi l’objet de contrôles.
H. T

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