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Le nouveau Président élu de la République du Chili, Sebastián Piñera, a affirmé, samedi, que l’intégrité territoriale du Maroc est un principe constant pour son pays.
Lors de la cérémonie de son investiture, à laquelle a pris part le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, il a réitéré la constance de la position de son pays qui appuie l’intégrité territoriale du Maroc, indique un communiqué de la Chambre.
Concernant la coopération commerciale et économique, le Président élu a indiqué qu’il existe d’importants domaines qui peuvent être une passerelle vers un partenariat fructueux et efficace entre les deux pays dans le secteur agricole et touristique.
Tout en se félicitant du leadership du Maroc dans le secteur des énergies renouvelables, il a, dans ce sens, exprimé la volonté de son pays de tirer profit de l’expérience marocaine en la matière.
Le Président Sebastián Piñera, qui a déjà présidé aux destinées du pays entre 2010 et 2014, s’est aussi réjoui de l’excellence des relations qui existent entre le Chili et le Maroc, et «qui ne peuvent que se renforcer, eu égard aux valeurs et aux principes que nous avons en partage», soulignant la disposition de son pays à œuvrer pour renforcer davantage cette amitié.
Il a, par ailleurs, mis en avant le rôle important que joue le Centre culturel Mohammed VI des dialogues des civilisations, depuis qu’il a ouvert ses portes dans la ville de Coquimbo en 2007.
De son côté, Habib El Malki a souligné que le Maroc salue la position du Chili à l’égard de l’intégrité du Royaume et le soutient dans la lutte contre tous les défis politiques et socio économiques auxquels il fait face.
Il a, également, mis en exergue la pertinence des choix économiques du Chili «qui a opté pour l’ouverture, devenant ainsi l’un des pays ayant conclu le plus d’accords de libre-échange.
«Adepte de ce choix stratégique, le Maroc suit avec grand intérêt l’expérience chilienne en matière d’intégration économique dans le cadre de l’alliance du Pacifique, une orientation devenue indispensable dans le contexte de la mondialisation», a poursuivi Habib El Malki.
Il a, en outre, transmis au nouveau chef d’Etat chilien les félicitations de S.M le Roi Mohammed VI pour la confiance que le peuple chilien a de nouveau placé en lui, et ses vœux sincères de plein succès dans sa mission.
Il convient de rappeler que Sebastián Pinera a été investi, dimanche au siège du Congrès à Valparaiso, Président du Chili, succédant ainsi à la présidente sortante Michelle Bachelet.
Au cours de cette cérémonie officielle de prise de fonction, qui s’est déroulée au siège du Congrès à Valparaiso en présence de plus de 1.400 personnes, le nouveau Président chilien a prêté serment et reçu l’écharpe présidentielle avant de saluer la présidente sortante et le drapeau national au son de l’hymne chilien.
Sebastian Pinera, 68 ans, a déjà été Président du Chili de 2010 à 2014.
Le nouveau gouvernement chilien a également prêté serment. Composé de 23 ministres dont 6 femmes, le nouveau Exécutif chilien sera «à forte vocation sociale», selon Sebastián Piñera.
Ce gouvernement, compte parmi ses rangs quatre ministres qui avaient déjà fait partie du gouvernement lors du premier mandat de Sebastián Piñera (2010-2014), à savoir, les titulaires des portefeuilles de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Andrés Chadwick, du Trésor, Felipe Larraín et du Secrétariat général du gouvernement, Cecilia Pérez, en plus du Développement social, Alfredo Moreno, qui était chancelier dans l’ancien gouvernement.
Le nouveau locataire du palais présidentiel de La Moneda à Santiago n’a pas de majorité au Parlement, et aura besoin de nouer des alliances pour gouverner. Une configuration qui devrait ralentir la mise en place de son programme économique, qui prévoit notamment la réduction des impôts sur les sociétés et l’assouplissement des régulations dans le secteur minier.
Mais celui qui prend la tête de la cinquième puissance de la région aura en revanche l’économie avec lui. Après quatre années de croissance ralentie à 1,8% en moyenne, le PIB grimpera de 2,8% en 2018, selon la Cepal, Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine.
Economiste, homme politique et l’un des entrepreneurs les plus prospères du Chili, Sebastián Piñera a été investi dimanche à la magistrature suprême du Chili en remplacement de Michelle Bachelet.
Cet ancien Président de la République (2010-2014), âgé de 68 ans qui gouvernera le Chili de 2018 à 2022, a pris ses fonctions à compter de ce 11 mars des mains mêmes de celle qui lui avait succédé en 2014.
Le leader de Chili Vamos (Chili en Avant, droite) a consacré ses 27 dernières années à la vie politique.
Après avoir obtenu 36,64% au premier tour, il a été élu au 2ème tour avec 54,58% des suffrages face à son rival du jour, le sénateur et ancien journaliste Alejandro Guillier (45,42%).
Né à Santiago en 1949, cet ingénieur commercial titulaire d’un doctorat en économie de la prestigieuse université de Harvard, avait passé la plus grande partie de sa scolarité à l’école Verbo Divino, mais en 1964, il a étudié en Belgique depuis que son père a été nommé ambassadeur du Chili dans ce pays.
Depuis 1973 il est marié à Cecilia Morel Montes, avec qui il a eu quatre enfants, à savoir, Magdalena, Cristobal, Cecilia et Sebastián et neuf petits-enfants.
Sebastián Piñera est le troisième d’une fratrie de six enfants : José, Miguel, Pablo, Guadalupe et Magdalena Piñera.
Ancien propriétaire d’une chaîne de télévision et d’un club de football, il a bâti sa réussite en introduisant les cartes bancaires au Chili. Il est l’une des personnalités les plus riches du pays, avec une fortune estimée en 2017 à 2,7 milliards de dollars par Forbes.
Entre 1990 et 1998 il est élu sénateur. Ensuite, il préside le parti de droite Rénovation nationale (RN), dont il était le candidat à l’élection présidentielle de 2005-2006, remportée par Michelle Bachelet.
Candidat d’une coalition de droite à l’élection présidentielle de 2009-2010, il est élu Président de la République face à l’ancien Président Eduardo Frei Ruiz-Tagle, mettant ainsi un terme à vingt ans de pouvoir du centre gauche. Ne pouvant briguer un second mandat consécutif, il quitte la présidence en 2014 pour revenir, de nouveau, au Palais de la Moneda ce 11 mars 2018.

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