L’USFP a lancé au cours de l’année 2019 un appel à l’ouverture et à la réconciliation, et ce, à l’occasion de la  célébration du soixantenaire de sa création.


Lors d’une conférence de presse tenue en septembre dernier, le Premier secrétaire, Driss Lachguar, avait appelé à une réconciliation élargie et ouverte sur l’ensemble des potentialités du parti. « Nous sommes conscients des différents développements de la situation et nous estimons qu’il est grand temps que la famille ittihadie s’unisse de nouveau après que chacun d’entre nous eut pris son propre chemin », avait-il déclaré en insistant sur l’ouverture sur l’ensemble des compétences et cadres intègres imprégnés des idées progressistes.


Il avait également souligné que depuis qu’il a vu le jour, le parti «a confirmé que sa création n’était pas une manière de répondre à des envies ou des orientations personnelles de ses fondateurs. Nous avons plutôt prouvé que la création de l’USFP a été animée par des conditions objectives. Notre parti a été créé pour combattre les injustices en tout genre ».
Dans le cadre de cette nouvelle dynamique, l’USFP a organisé une grand-messe le 29 octobre dernier au Théâtre Mohammed V à Rabat pour commémorer le 60ème anniversaire de sa création qui coïncide avec celui de la disparition du martyr Mehdi Ben Barka.


D’éminentes personnalités de tous bords, politique, syndical, artistique et intellectuel ont assisté à ce rendez-vous à l’instar du résistant Mohamed Bensaid Ait Idder, Abdelkader Zair, Anass Doukkali, M’hand Laenser, Mohamed Ameskane, Nezha Skalli, Mustapha Brahma, Abdelhakim Benchamach, Lahcen Daoudi, Nizar Baraka, Touria Lahrech, Miloudi Moukharik, Hassan Abyaba, Abdellah Saaf, Salah El Ouadie, Abdellah Bekkali, Mohammed Attir, Mohamed Choubi et Abbas Zaki, membre dirigeant du mouvement palestinien Fath.


«En soixante ans, l’USFP s’est renforcée de génération en génération en luttant avec persévérance et en se nourrissant de l’espoir. La génération de l’indépendance et de l’édification de l’Etat moderne, la génération de l’instauration de la démocratie et du développement des institutions et enfin la génération de la révolution numérique ouverte sur les valeurs humaines universelles et aspirant à la mise en place de nouvelles formules pour renforcer les succès du passé, pour réduire les disparités sociales et spatiales, pour mettre en œuvre le principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes et pour défendre les libertés individuelles», a souligné Driss Lachguar en l’occasion. Et d’ajouter : «Il s’agit d’un flambeau qui se transmet de génération en génération, d’une aventure collective et ardue qui a renforcé l’immunité de l’USFP contre les projets visant à discréditer l’action des partis dans un monde changeant et mouvementé au niveau continental et international ».
Cette dynamique ittihadie se poursuivra en organisant des forums socialistes jusqu’à la fin du mois de mars prochain pour débattre de six grandes problématiques, à savoir le développement économique, l’exigence de l’édification d’un Etat démocratique, la question sociale, l’intégrité territoriale, les libertés individuelles et la question culturelle.

Une présence militante remarquable et remarquée

Plusieurs Usfpéistes ont été promus durant l’année 2019. En effet, Younès Moujahid, membre du Bureau politique de l’USFP et président du Conseil national de la presse, a été élu président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dont le 30ème Congrès s’est tenu à Tunis du 11 au 14 juin dernier sous le thème « L’avenir de la presse à l’ère du numérique».
Un autre Usfpéiste a été désigné en février dernier par S.M le Roi Mohammed VI au poste d’ambassadeur du Maroc en Tunisie. Il s’agit de Hassan Tariq, professeur universitaire de droit et ancien membre du Bureau politique de l’USFP.


Dans le même cadre, rappelons la forte présence ittihadie au plus haut niveau des affaires de l’Etat. On peut citer, à titre d’exemple, Ahmed Réda Chami qui préside le Conseil économique, social et environnemental, Amina Bouayach qui a été désignée à la tête du Conseil national des droits de l’Homme ou encore l’économiste Driss Guerraoui qui préside le Conseil de la concurrence.

Chefchaoune

A la tête de la Chambre des représentants, la présence au perchoir de Habib El Malki a été à l’origine de louables initiatives dans le cadre d’une diplomatie parallèle active qui a pleinement donné ses fruits.
Il convient également de rappeler la participation fort remarquée, efficiente et efficace de l’USFP aux travaux d’organismes et institutions de poids telle l’Internationale socialiste où le parti de la Rose, fidèle à sa devise, a défendu les intérêts du Maroc avec âpreté et savoir-faire.

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