Il faut cesser de faire le procès de l’institution parlementaire
«Il faut cesser de faire le procès de l’institution parlementaire». Cette demande a été réitérée à maintes reprises par le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, lors de son passage samedi dernier à l’émission «Saa lil iknaa» (Une heure pour convaincre) de Médi1TV.
Contrairement à l’assertion véhiculée par certains médias à l’encontre de l’institution parlementaire qui constitue l’un des piliers de la démocratie et de la stabilité du Maroc, le pourcentage des absences au sein de l’Hémicycle ne dépasse pas 7% et seulement une trentaine des 395 membres de la première Chambre ont vu leurs indemnités amputées pour absence.
Il a, à ce propos, invité le présentateur de l’émission à consulter le portail officiel de la Chambre des représentants et notamment le Bulletin officiel de celle-ci pour vérifier que la présidence, en concertation avec le bureau, a bel et bien sanctionné les parlementaires absents. A titre d’exemple, le Bulletin officiel du 13 septembre 2017 a publié la liste des députés qui se sont absentés durant les séances tenues dans le cadre de la deuxième session de l’année législative 2016-2017, ainsi qu’aux réunions des commissions parlementaires. En fait, 44 de ces députés se sont absentés une seule fois, 25 l’ont fait deux fois et le reste trois fois et plus.
«Le Parlement d’aujourd’hui est foncièrement différent de celui d’hier», a tenu à préciser Habib El Malki. Pour preuve, les deux tiers des députés de la Chambre sont nouveaux.
La question de la retraite des parlementaires qui fait l’objet de débat depuis plusieurs années a également été évoquée lors de cette émission. Le président de la Chambre des représentants a dans ce cadre dénoncé ce qu’il a appelé «le procès gratuit des députés de la Nation». Il a expliqué les dessous de la crise de la Caisse des pensions de retraite des parlementaires régie par une loi datée de 1993. «Ce qui s’est passé depuis 2011, est que le nombre de parlementaires de la Chambre des conseillers est passé de 270 à 120 membres. Cela a créé une nouvelle donne : le nombre d’adhérents a été réduit alors que les bénéficiaires augmentent d’année en année», a précisé Habib El Malki. L’autre élément qui explique, selon lui, la crise de cette caisse tient au fait que les deux tiers des membres de la première Chambre sont nouveaux. Il a néanmoins critiqué le fait que les mesures qui auraient dû être prises pour éviter cette crise ne l’ont pas été.
Habib El Malki a également nié catégoriquement s’être opposé au fait de soumettre le dossier à la Cour des comptes. «Quand le bureau de la Chambre des représentants décide quelque chose, le président l’exécute. S’il avait pris la décision de soumettre le dossier de la retraite des parlementaires à la Cour des comptes, je l’aurais fait. Je suis un arbitre et non une partie. Je suis partie quand il y a violation de la loi».
Par ailleurs, il a salué le discours Royal adressé à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône et celui prononcé, le 13 octobre, à l’ouverture de l’année législative.
«Ce sont des discours critiques orientés vers l’avenir et qui proposent des solutions. Depuis 15 ans, les discours Royaux dépeignent les réalités dans leur complexité et ne jettent des fleurs à aucune partie», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Il y a un fil conducteur dans tous ces discours. S.M le Roi ne sacralise pas la réalité, il veut la changer».
S’agissant des relations entre la Chambre des représentants et celle des conseillers, Habib El Malki a assuré qu’il n’y a pas de rivalité ou concurrence entre les deux institutions mais complémentarité. Il convient de rappeler que les deux Chambres ont tenu récemment une réunion de la Commission de coordination interparlementaire, présidée par leurs présidents respectifs, Habib El Malki et Hakim Benchamass et consacrée à l’examen de la teneur des deux discours du Souverain. Un communiqué de presse rendu public à l’issue de cette réunion a mis en exergue le fait que le Parlement accordera, conformément à sa mission constitutionnelle, une grande priorité aux questions évoquées dans ces deux discours, notamment le modèle de développement, la mise en œuvre de la régionalisation avancée et l’insertion de la jeunesse marocaine dans le monde du travail.
Concernant les décisions Royales prises au début de la semaine écoulée et le limogeage de plusieurs ministres et hauts fonctionnaires après la remise d’un rapport de la Cour des comptes faisant état de dysfonctionnements et de retards injustifiés dans l’exécution du programme de développement de la ville d’Al-Hoceima, Habib El Malki a assuré que le Souverain a assumé ses responsabilités constitutionnelles et appliqué l’un des principes fondamentaux de la Constitution, à savoir la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes. Ces décisions «constituent une nouvelle étape dans la consécration de l’Etat de droit», a-t-il affirmé.
A la fin de cette émission, le présentateur Youssef Belhaissi a interrogé Habib El Malki sur la vie de l’USFP en sa qualité que membre dirigeant de ce parti. Le parti de la Rose se porte bien et le Premier secrétaire, Driss Lachguar, jouit d’une légitimité incontestée, a précisé Habib El Malki en rappelant que «l’USFP est le seul parti politique marocain à avoir élu son Premier secrétaire directement par le Congrès» .
Contrairement à l’assertion véhiculée par certains médias à l’encontre de l’institution parlementaire qui constitue l’un des piliers de la démocratie et de la stabilité du Maroc, le pourcentage des absences au sein de l’Hémicycle ne dépasse pas 7% et seulement une trentaine des 395 membres de la première Chambre ont vu leurs indemnités amputées pour absence.
Il a, à ce propos, invité le présentateur de l’émission à consulter le portail officiel de la Chambre des représentants et notamment le Bulletin officiel de celle-ci pour vérifier que la présidence, en concertation avec le bureau, a bel et bien sanctionné les parlementaires absents. A titre d’exemple, le Bulletin officiel du 13 septembre 2017 a publié la liste des députés qui se sont absentés durant les séances tenues dans le cadre de la deuxième session de l’année législative 2016-2017, ainsi qu’aux réunions des commissions parlementaires. En fait, 44 de ces députés se sont absentés une seule fois, 25 l’ont fait deux fois et le reste trois fois et plus.
«Le Parlement d’aujourd’hui est foncièrement différent de celui d’hier», a tenu à préciser Habib El Malki. Pour preuve, les deux tiers des députés de la Chambre sont nouveaux.
La question de la retraite des parlementaires qui fait l’objet de débat depuis plusieurs années a également été évoquée lors de cette émission. Le président de la Chambre des représentants a dans ce cadre dénoncé ce qu’il a appelé «le procès gratuit des députés de la Nation». Il a expliqué les dessous de la crise de la Caisse des pensions de retraite des parlementaires régie par une loi datée de 1993. «Ce qui s’est passé depuis 2011, est que le nombre de parlementaires de la Chambre des conseillers est passé de 270 à 120 membres. Cela a créé une nouvelle donne : le nombre d’adhérents a été réduit alors que les bénéficiaires augmentent d’année en année», a précisé Habib El Malki. L’autre élément qui explique, selon lui, la crise de cette caisse tient au fait que les deux tiers des membres de la première Chambre sont nouveaux. Il a néanmoins critiqué le fait que les mesures qui auraient dû être prises pour éviter cette crise ne l’ont pas été.
Habib El Malki a également nié catégoriquement s’être opposé au fait de soumettre le dossier à la Cour des comptes. «Quand le bureau de la Chambre des représentants décide quelque chose, le président l’exécute. S’il avait pris la décision de soumettre le dossier de la retraite des parlementaires à la Cour des comptes, je l’aurais fait. Je suis un arbitre et non une partie. Je suis partie quand il y a violation de la loi».
Par ailleurs, il a salué le discours Royal adressé à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône et celui prononcé, le 13 octobre, à l’ouverture de l’année législative.
«Ce sont des discours critiques orientés vers l’avenir et qui proposent des solutions. Depuis 15 ans, les discours Royaux dépeignent les réalités dans leur complexité et ne jettent des fleurs à aucune partie», a-t-il souligné. Et d’ajouter : «Il y a un fil conducteur dans tous ces discours. S.M le Roi ne sacralise pas la réalité, il veut la changer».
S’agissant des relations entre la Chambre des représentants et celle des conseillers, Habib El Malki a assuré qu’il n’y a pas de rivalité ou concurrence entre les deux institutions mais complémentarité. Il convient de rappeler que les deux Chambres ont tenu récemment une réunion de la Commission de coordination interparlementaire, présidée par leurs présidents respectifs, Habib El Malki et Hakim Benchamass et consacrée à l’examen de la teneur des deux discours du Souverain. Un communiqué de presse rendu public à l’issue de cette réunion a mis en exergue le fait que le Parlement accordera, conformément à sa mission constitutionnelle, une grande priorité aux questions évoquées dans ces deux discours, notamment le modèle de développement, la mise en œuvre de la régionalisation avancée et l’insertion de la jeunesse marocaine dans le monde du travail.
Concernant les décisions Royales prises au début de la semaine écoulée et le limogeage de plusieurs ministres et hauts fonctionnaires après la remise d’un rapport de la Cour des comptes faisant état de dysfonctionnements et de retards injustifiés dans l’exécution du programme de développement de la ville d’Al-Hoceima, Habib El Malki a assuré que le Souverain a assumé ses responsabilités constitutionnelles et appliqué l’un des principes fondamentaux de la Constitution, à savoir la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes. Ces décisions «constituent une nouvelle étape dans la consécration de l’Etat de droit», a-t-il affirmé.
A la fin de cette émission, le présentateur Youssef Belhaissi a interrogé Habib El Malki sur la vie de l’USFP en sa qualité que membre dirigeant de ce parti. Le parti de la Rose se porte bien et le Premier secrétaire, Driss Lachguar, jouit d’une légitimité incontestée, a précisé Habib El Malki en rappelant que «l’USFP est le seul parti politique marocain à avoir élu son Premier secrétaire directement par le Congrès» .
T. Mourad
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