Santé, éducation nationale, énergie, mines, tourisme, transport, famille et solidarité au centre des interventions

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Lors de sa séance hebdomadaire des questions orales tenue avant-hier, la Chambre des représentants a débattu des dossiers concernant, entre autres, des secteurs de la santé, de l’éducation nationale, de l’énergie et des mines, du tourisme et du transport, de la famille et de la solidarité.
Dans ce cadre, Said Baaziz, a interpellé le ministère de l’Intérieur sur les raisons de non-régularisation de la situation administrative des agents d’exécution, tout en affirmant que cette catégorie en fonction dans les différentes provinces et les préfectures perçoit des salaires dérisoires.


Ce député ittihadi qui représente Guercif à la Chambre des représentants a souligné dans le cadre de sa réaction à la réponse du ministre concerné que ce dossier est fort ancien, tout souhaitant voir le nouveau ministre se pencher sur la situation de cette catégorie de personnel dont plusieurs membres ont été intégrés depuis 1977 parmi lesquels certains touchent à peine entre 100 DH et 500 DH par mois.
A titre d’exemple, il y a à Guercif, 18 agents d’exécution et leurs familles qui mènent une existence difficile à cause de leur rémunération dérisoire. Laquelle ne leur garantit pas une vie digne. Pis, certains d’entre eux ont dépassé l’âge de la retraite.
La députée itthadie Hanane Rihab a, pour sa part, interpellé le gouvernement sur les protestations des médecins et les mesures prises pour mettre à fin à la tension dans le secteur de la santé. Elle a précisé que les médecins ont observé plusieurs grèves, car le ministère a fait fi des revendications de cette catégorie qui déploie des efforts intenses pour améliorer les services de santé dédiés aux citoyens.


Concernant la politique du médicament, Ibtissam Merras a réitéré la proposition du Groupe socialiste à la Chambre des représentants visant la création d’un Conseil supérieur de la santé en vue d’améliorer l’accès aux services de santé, notamment en ce qui concerne les médicaments, et ce dans le but de rattraper le retard de notre pays au niveau du marché africain d’une part et de pallier les dysfonctionnements dont souffre la direction des médicaments.


Il convient de rappeler, par ailleurs, que la Chambre des représentants avait adopté, vendredi dernier à l’unanimité, lors d’une session plénière, le projet de loi N°67.17 portant abrogation des dispositions du Dahir portant loi n°1.75.73 du 12 avril 1976 relatif à l’organisation générale des Forces auxiliaires et du Dahir portant loi n°1.72.533 du 4 avril 1973 relatif au statut particulier de ce corps.
Présentant le projet, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, avait indiqué que ce texte porte abrogation des dispositions des deux Dahirs relatifs à l’organisation générale et au statut des Forces auxiliaires, et ce  conformément à l’article 83 du Dahir n°1-17-71, qui a été approuvé ainsi que ses textes d’application, lors du Conseil du gouvernement, tenu le 22 janvier dernier.
Ce Dahir constitue un nouveau cadre juridique, en vertu duquel seront réorganisés les Forces auxiliaires et leur statut particulier, outre la modernisation de leur cadre de travail et l’amélioration de leurs capacités professionnelles et ce, en exécution des Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, a-t-il souligné.
Le nouveau Dahir est de nature à permettre aux Forces auxiliaires de mieux mener les missions qui leur sont confiées, a fait remarquer le ministre, précisant que les nouveautés de ce texte se résument dans la consécration du caractère militaire des Forces auxiliaires, tout en préservant leur mission d’origine et renforçant les règles de la discipline générale en vue d’assurer la disponibilité de ce corps et la en réorganisation de ses services de manière à assurer leur représentativité, aussi bien au niveau central que décentralisé.
Parmi les nouveautés organisationnelles apportées par ce Dahir, ajoute-t-il, il y a lieu de citer la réorganisation et le soutien des formations territoriales, pour permettre aux autorités locales de mener leurs missions dans le domaine de la protection, la prévention et l’intervention, d’une manière plus adaptée aux exigences de la sécurité de proximité.
Au niveau du statut, les modifications portent notamment sur la mise en conformité des matricules des membres des Forces auxiliaires avec les mesures gouvernementales en vigueur et leur mise à niveau professionnelle et militaire, a-t-il précisé, ajoutant qu’il s’agit également de les faire bénéficier, à l’instar de leurs homologues des forces publiques, de la protection de l’Etat contre les menaces et les risques liés à leur mission et d’améliorer la protection sociale au profit de cette catégorie, que ce soient les actifs, les retraités ou leurs ayants droit.
En plus du Dahir n°1-17-71, il existe trois décrets d’application relatifs à la réorganisation des Forces auxiliaires, au statut de ce corps et à la réorganisation de l’école de formation, a-t-il fait poursuivi.
Ces textes concernent la restructuration des départements, des services et des bureaux de l’administration centrale et des directions régionales, provinciales et locales, de manière à assurer la représentativité des Forces auxiliaires  à tous les niveaux, l’application de dispositions complémentaires de leur statut, notamment les conditions de candidature (âge, niveau scolaire, état de santé et capacités physiques), outre la réorganisation de l’école de formation des cadres.

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