Sur 200 questions écrites, le gouvernement n’a daigné répondre qu’à une petite vingtaine d’entre elles
Dans un point d’ordre, la membre du Groupe socialiste a vertement critiqué le gouvernement qui ne daigne pas répondre aux questions écrites qui lui sont adressées, soulignant, au nom du Groupe socialiste, que le délai légal et le règlement intérieur de la Chambre obligent le gouvernement à répondre à ces questions dans un délai de 20 jours à compter de la date de leur réception.
Concrètement, la députée socialiste a présenté des chiffres prouvant que le gouvernement fait fi de l’institution parlementaire. En effet, sur 200 questions écrites, le gouvernement n’a répondu qu’à 20 d’entre elles.
Ouicha Zelfi a appelé à la nécessité d’appliquer rigoureusement la loi et de respecter le rôle du Parlement dans le contrôle de l’action gouvernementale par le biais des questions écrites et orales.
Lors de cette même séance, la députée socialiste Majida Chahid a interpellé le gouvernement sur ce qu’il entend faire en faveur des familles pauvres et nécessiteuses, notamment dans le monde rural.
Majida Chahid a appelé le gouvernement à fixer les priorités et les moyens proposés pour atténuer la crise qui frappe de larges catégories sociales souffrant de la précarité et de la pauvreté.
Pour sa part, le parlementaire socialiste Moulay El Mahdi El Fatimi a souligné que de nombreuses catégories sociales sont touchées par la pandémie, et que le gouvernement n’a pas pris de mesures urgentes pour atténuer les répercussions de la crise sanitaire, mettant en garde contre la crise sociale qui se profile à l’horizon.
Selon le membre du Groupe socialiste, aucune mesure n’a été prise à ce niveau, tout en s’interrogeant : «Faut-il une loi de Finances rectificative pour sauver la situation ? ».
Le Groupe socialiste a relevé que la loi de Finances ne comportait aucune mesure à cet égard, d’autant plus que le monde fait face à une nouvelle vague épidémique dont notre pays n’est pas à l’abri, notant que les mesures prises aujourd’hui par le gouvernement comme la fermeture des frontières et l’interdiction d’une série d’activités ont causé de grands préjudices à de nombreux secteurs tels que le tourisme et l’artisanat.
Moulay El Mahdi El Fatimi a appelé le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille à trouver des solutions réalistes et à prendre des mesures sérieuses pour atténuer les répercussions de la pandémie sur de nombreuses familles marocaines, appelant le gouvernement à cesser de rabâcher les slogans des campagnes électorales et mettant en relief le travail de la société civile en vue de trouver des solutions, même partielles.
Au nom du Groupe socialiste, la députée Khaddouj Slassi a également interpellé le ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication sur la généralisation des Maisons de jeunes dans le cadre de la justice spatiale et le soutien apporté aux jeunes travaillant dans ces maisons.
Elle a affirmé que ces Maisons sont des structures visant à développer les capacités intellectuelles des jeunes.
Ceux qui y officient tels que les groupes musicaux, théâtraux et sportifs doivent être soutenus afin d’accroître leurs capacités, ajoutant que de nombreuses régions n’ont pas de Maisons de jeunes qui constituent des lieux de divertissement, de formation et d’activités.
Par ailleurs, le député ittihadi Mohamed El Bouamari a critiqué la situation des routes dans le monde rural, affirmant qu’au niveau de la région Casablanca-Settat par exemple, il existe de nombreuses routes qui datent de l’époque coloniale et sont devenues un danger pour la circulation.
Pis encore, même les routes en construction présentent un double danger car leur largeur ne dépasse pas quatre mètres et ne permet de faire passer qu’un seul véhicule, ce qui représente un danger pour les usagers.
Pour cette raison, le député socialiste a appelé le gouvernement à intervenir de façon urgente pour remédier à cette situation et désenclaver des villages à l’intérieur et à l’extérieur de cette région.
Visitors comments ( 0 )